Accusée d’être un instrument dans les mains du Kremlin, RT a repris les codes, et les défauts, des chaînes d’information en continu, nombreuses à se faire concurrence dans une arène désormais mondiale. La forte progression de son audience aux Etats-Unis ou en Europe tient à une ligne éditoriale ouvertement critique à l’égard des politiques occidentales, qu’elle décline en fonction des régions.

Au moment où l'Elysée présente son plan pour la langue française, le patron de TV5Monde, Yves Bigot, explique pourquoi la chaîne francophone est devenue un véritable outil d'influence.

La participation de l’Allemagne à l’Exposition universelle de Paris de 1937 donne lieu à des manifestations de rapprochement entre ce pays et la France qui tranchent avec l’idée usuellement propagée d’une marche vers la guerre lancée depuis le milieu des années 1930. En effet, au fil de la construction et après l’inauguration du pavillon du Reich, un espace s’est ouvert pour la célébration et l’expression d’aspirations à une bonne entente entre le pays organisateur et l’hôte d’outre-Rhin. Incontestablement, les acteurs politiques mais aussi la société civile ont pris conscience de cet enjeu.

La France est aussi un acteur international. À cet égard, sa posture diplomatique connaît des difficultés, elle cherche à s'adapter dans un univers où les tensions s'accroissent. Mais elle est membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, puissance dotée d'armes nucléaires, active au sein de l'Union européenne dont elle est un pilier, elle dispose encore d'un certain rayonnement culturel, et Paris est une ville mondiale. Sommaire. La diplomatie française : une posture en difficulté. La France en quête d’adaptation dans une spirale de tensions croissantes, entretien avec Michel Duclos.

Entre la France et la Francophonie, la relation a toujours été complexe. L'investissement, qui ne s'est jamais démenti en dépit de turbulences initiales, a pourtant été sujet, sur les priorités et les formes à lui accorder, à des inflexions, voire à des oscillations non négligeables selon les époques, les contextes, les milieux et selon la vision des hauts responsables concernés. Plutôt qu'une stratégie nationale intégrée constante, ce sont donc des politiques successives entre volet interne et volet international qui ont la plupart du temps prévalu.

Forts d'importants moyens financiers, les Emirats arabes unis sont en train de rejoindre le cercle des pays qui comptent dans l'intelligence artificielle.

La pizza, les pâtes à la carbonara ou encore le parmesan sont autant de plats ou de produits célébrés comme appartenant à une tradition italienne ancienne et immuable. Mais pour le professeur Alberto Grandi, leur origine est largement mythifiée. Un pavé dans la mare à l’heure où la gastronomie est devenue un outil de soft power pour les États du monde entier. Une journaliste italienne du "Financial Times" a mené son enquête sur ce “gastronationalisme” transalpin. Sommaire. Et si la pizza n'était pas italienne ? Des spécialités européennes pas si authentiques.

L’Arabie saoudite se fait une place, à coups de milliards de dollars, sur le marché du divertissement. L’objectif : sortir du tout pétrole et renforcer son 'soft power'.

Alors que les critiques contre le Qatar se sont intensifiées à mesure que la Coupe du monde approchait, une question se pose : pourquoi un pays aussi riche est-il allé se fourrer dans cette galère ? Justement parce qu'il avait besoin de lumière pour survivre, répond Emma Soubrier, chercheuse associée à l'université Côte-d'Azur de Nice et à la World Peace Foundation.

Invité par une agence de communication française, "Marianne" s’est glissé entre influenceurs et journalistes de voyage. Le but affiché par "MBS", le prince héritier ? Exhiber les trésors archéologiques du pays, mais surtout restaurer une image encore entachée du sang de l’affaire Khashoggi.

Payés à prix d'or pour peser sur la politique des décideurs américains, les cabinets d'avocats et autres groupes de pression de la célèbre K Street ont aussi un nombre croissant de clients issus du continent. De Kinshasa à Ouaga en passant par Tunis, plongée dans le marché aussi opaque que lucratif de l'influence. Sommaire. Washington, capitale du lobbying africain. Kinshasa Street. L'insaisissable Ari Ben-Menashe.

Politique des quotas dans les musées, censure, NFT... La galeriste Nathalie Obadia analyse les liens complexes entre l'art et la politique, et questionne notamment la domination du soft power américain et occidental.