Il est discret mais incontournable : ses versions des "Quatre Saisons", des "Feux d'artifice royaux" ou de la "Messe du Couronnement" sont devenues des classiques de la discographie. Le chef et claveciniste britannique, 73 ans, revient sur sa carrière et son legs colossal.

Du baroque à la musique contemporaine les dilections du chef espagnol semblent sans limites. Il revient ce mois-ci diriger l'Orchestre de Paris, avec lequel il entretient une relation sans nuage. Au point de voir en lui un prétendant sérieux au poste de directeur musical?

Quel chef est plus attaché que lui à la vibration physique du concert et à la magie de l'instant ? Le directeur québécois du Metropolitan Opera de New York et de l'Orchestre de Philadelphie nous révèle de quelle façon il traverse cette étrange période. Ou comment transformer le plomb vil en or pur.

Né en Hongrie, il s'est nourri de l'héritage de Bartok, tout en le dépassant pour s'inscrire dans une pratique cosmopolite de son métier de chef et compositeur. Laissant un catalogue profus et inventif, Peter Eötvös vient de s'éteindre dans sa quatre-vingt-unième année.

En résidence au château de Fontainebleau avec son Balthasar Neumann Ensemble, le futur directeur musical de l'Orchestre de chambre de Paris aime sillonner des siècles de musique.

Le violoniste fête cette année les 15 ans de l'Ensemble Diderot et les 10 ans de son label Audax. Retour sur une activité musicale qui entraîne le public vers de nouvelles contrées.

Le chef Giovanni Antonini entreprend depuis bientôt dix ans l'enregistrement des symphonies de joseph Haydn. L'aventure l'occupera jusqu'en 2032, année du tricentenaire de la naissance du compositeur.

Il y a tout juste deux décennies, François-Xavier Roth fondait Les Siècles, orchestre jouant sur instruments anciens ou modernes, en fonction du répertoire abordé. En partant de Mozart, dont il dirige ce mois-ci "La Flûte enchantée", jusqu'à Ligeti, également fêté par ce grand amoureux du XXe siècle.

Le chef d'orchestre Paavo Jarvi revient à la Philharmonie avec deux orchestres mythiques : celui de la Tonhalle de Zurich, où il vient d'être reconduit, et celui du Concertgebouw d'Amsterdam.

Sa baguette projetait ombres et clartés avec autant d'aisance que de rigueur. Admiré pour une sonorité conjuguant à un degré rare ouverture et densité, ce Saxon grand teint fut le moins égotique, le plus racé des chefs allemands.

Il s'apprête à quitter la direction musicale de Covent Garden et de l'Accademia di Santa Cecilia à Rome. C'est avec cette dernière que le maestro vient d'enregistrer la Turandot de Puccini, réunissant Sondra Radvanovsky et Jonas Kaufmann, autour de la rare version intégrale du finale composé par Franco Alfano. Dans la foulée, il prendra la direction du London Symphony Orchestra.

Le directeur musical de l'Orchestre de Paris, tout juste débauché par le Concertgebouw d'Amsterdam, rassure ses admirateurs sur sa présence dans les murs de la Philharmonie pour les années qui viennent. Il évoque ses projets, parmi lesquels Stravinsky et la création occupent la place d'honneur.