Un rachat, trois fusions, une disparition, d'innombrables alliances... le paysage des business schools à la française poursuit sa mutation à grand train. Pour évaluer les meilleurs établissements, les nouveaux classements présentés par « L'Etudiant » et « L'Express » sont donc des indicateurs précieux. D'autant qu'ils intègrent, cette année, une donnée inédite: l'avis des anciens élèves, mesuré par une large enquête.

Toutes les grandes écoles de commerce françaises se fixent aujourd'hui comme objectif de former une nouvelle génération de dirigeants capables d'affronter les défis qui se posent en ce début de XXIe siècle aux entreprises et à la société. La manière dont ce principe louable se traduit concrètement dans le projet éducatif de ces écoles pose toutefois bien des questions.

Pour résister à la concurrence et combattre leurs problèmes de financement, les institutions s'unissent.

Récit d'une mutualisation portée par un réseau métier, dans un contexte de concurrence.

Les effets de la concurrence mondiale se font doublement sentir dans les études commerciales : d'une part, les étudiants sont très mobiles et cherchent les diplômes les plus reconnus ; d'autre part, les entreprises recrutent ces étudiants sur un marché ouvert et très compétitif. Par quelles stratégies les écoles peuvent-elles répondre à ces nouvelles données ? Et quelle offre pédagogique peut-on encore imaginer indépendamment des contraintes du marché ?

Elèves "cédés" d'une école à l'autre comme du bétail, cotisations sociales détournées, pub mensongère : Paris-Campus risque le carton rouge.

Les écoles de commerce ont fait d'immenses progrès : elles mènent à tout, insèrent bien leurs jeunes et offrent une vie de campus dorée. Mais elles coûtent parfois cher.

L'internationalisation des écoles françaises de management s'accélère. Et bouleverse en profondeur un marché déjà très concurrentiel, sous l'impulsion redoutable de deux organismes internationaux qui délivrent de précieuses accréditations.

Les écoles de management font la course en tête depuis longtemps. Mais les instituts d'administration des entreprises (IAE), leurs homologues universitaires, ont rattrapé leur retard.

L'esprit d'entreprise est à la hausse dans les écoles de commerce. Et - surprise - plus encore dans les facs !

Du jamais vu : des élèves reçus à HEC ou à l'Essec qui préfèrent intégrer d'autres écoles, à contre-courant d'une hiérarchie inchangée depuis quarante ans.

Le point, en mai 2011, sur les pratiques parfois douteuses des écoles de commerce françaises dans le recrutement de leurs candidats en conséquence d'une concurrence acharnée entre elles. Alors que les écoles en tête des classements se livrent une bataille sur la capacité à attirer les meilleurs talents, l'objectif des écoles souffrant de notoriété est de remplir leurs promotions. Précisions sur leurs stratégies (gratuité des concours pour les boursiers, programmer les concours au plus tôt, etc.)