A l'heure où l'automatisation déferle sur tous les secteurs de l'économie mondiale, B. Stiegler milite pour que cette mutation soit pensée et accompagnée. La fin de l'emploi est l'occasion de réinventer le travail, de reposer les fondements de l'économie pour qu'elle devienne contributive et non plus destructrice. Electre 2015

Réunit les synthèses de travaux effectués dans trois loges maçonniques de France et de Belgique autour de questions liées au thème du travail. Sont explorées les mutations du travail engendrées par les innovations technologiques, l'adaptation de la formation et de l'enseignement pour faire face à ces évolutions ainsi que la philosophie du travail. ©Electre 2019

Ecrit par un collectif de chercheuses en sciences sociales issues d'horizons variés, un plaidoyer pour démocratiser l'entreprise afin de permettre aux travailleurs de participer aux décisions qui les concernent, démarchandiser le travail et garantir à chacun l'accès à un emploi digne. Des changements stratégiques sont proposés. ©Electre 2020

L'auteur met en parallèle l'accélération de la production des richesses au cours des cinquante dernières années et la réduction du travail humain. La production augmente en même temps que le chômage, provoquant une crise économique et sociale, puis morale et politique. ©Electre 2016

Alors que le monde du travail se transforme, imposant plus d'heures et plus de tensions aux salariés tout en se vidant de son sens, l'auteur propose de refuser de s'y adapter pour au contraire réinvestir ce domaine. Il prône une diminution du temps de travail sans diminution de salaire et explique la légitimité et la faisabilité de ce projet de société. ©Electre 2023

Texte rétrospectivement chargé d'une valeur prémonitoire, opposant l'artisanat au travail industriel, vidé de toute son utilité, dont l'auteur considère qu'elle réside dans un espoir décliné selon trois modalités : repos, qualité du produit et plaisir du travail bien fait. ©Electre 2023

Un essai polémique, à contre-courant de la " bien-pensance ", qui s'inscrit dans les débats houleux sur la réforme des retraites. Ils mettent en danger notre modèle social ! La France est confrontée à un vaste mouvement d'allergie au travail. Nombre de Français manifestent des doutes sur son intérêt et sa pertinence, encouragés par une gauche Nupes qui vante les valeurs de l'oisiveté, quand elle ne proclame pas le droit à la paresse. Cette " génération farniente " rassemble tous les âges et dénonce la dimension sacrificielle du travail. Elle entend vivre de la solidarité des autres et met notre société en péril La France est pourtant le pays où le temps passé au travail au cours d'une vie est l'un des plus faibles au monde. Celui dans lequel on travaille le moins en proportion de la population totale. Et celui – exception faite de la Suède – où l'on continuera de partir le plus tôt à la retraite... En France, c'est le travail qui finance la solidarité, conformément au programme du Conseil national de la Résistance. Le modèle social auquel nous sommes attachés est aujourd'hui menacé. Qui est responsable ? La gauche qui a abandonné le camp du travail pour se vouer aux causes sociétales ? un management d'entreprise qui ignore la dimension humaine des travailleurs ? l'école qui n'enseigne plus le goût de l'effort ? Questions posées par Pascal Perri dans cet essai vigoureux, qui est aussi une réflexion sur le sens du travail et de la solidarité.

Pour l'auteur, le "bullshit job" (job à la con) est le fait de passer sa vie de travailleur à accomplir des tâches dont on sait qu'elles ne sont pas vraiment nécessaires. Il analyse ces pratiques comme la volonté de maintenir des emplois pour garder les gens au travail, la classe dirigeante ayant compris combien est dangereuse une population bénéficiant de beaucoup de temps libre. ©Electre 2018