Économie du travail
Article
Auteurs
Bulletin : L'Histoire 439
Date parution pério
2017-09-01
L'affirmation d'un capitalisme de plus en plus déréglementé amène-t-elle à la résurgence de formes anciennes et extrêmes d'exploitation ? La réflexion sur le travail contraint fait resurgir le grand débat qui, au XIXe siècle, en plein combat abolitionniste, conduisit à s'interroger sur ce qui distingue le salarié de l'esclave.
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Année de parution :
2018
Pour l'auteur, le "bullshit job" (job à la con) est le fait de passer sa vie de travailleur à accomplir des tâches dont on sait qu'elles ne sont pas vraiment nécessaires. Il analyse ces pratiques comme la volonté de maintenir des emplois pour garder les gens au travail, la classe dirigeante ayant compris combien est dangereuse une population bénéficiant de beaucoup de temps libre. ©Electre 2018
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Importance matérielle :
1 vol. (404 p.) : ill. : 24 cm
9791020906335
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Article
Auteurs
Agathe, Ranc null
Bulletin : L'Obs 3078
Date parution pério
2023-09-28
Nos métiers seront-ils bientôt remplacés par des intelligences artificielles ? Si une nouvelle étude va à l'encontre de cette inquiétante perspective!' beaucoup s'interrogent sur l'impact de cette révolution déjà en marche. L'article se conclut par l'interview de Juan Sebastian Carbonell qui déclare "Les IA ne volent pas les emplois".
Article
Auteurs
Bulletin : L'Obs 2986
Date parution pério
2022-01-13
Le monde du travail bouge ! L'Espagne et la Belgique vont expérimenter la semaine de 4 jours. Au Québec, de plus en plus d'employeurs proposent désormais cette formule à leurs salariés. Dans plusieurs pays, la crise du Covid a fait prendre conscience que l'équilibre entre travail et temps libre pouvait être revu. Le débat va-t-il prendre la direction inverse en France ? Tout semble l'indiquer.
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Numéros de page :
pp.18-19
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Année de parution :
2017
Célèbre pour avoir ouvert la voie à la sociologie des émotions, Arlie R. Hochschild développe dans ce livre la notion de " travail émotionnel ". Selon l'auteure, en effet, les émotions ne surgissent pas en nous en s'emparant de notre " moi ", mais sont le fruit d'un travail que nous effectuons, la plupart du temps sans en avoir conscience, dans le but d'accorder ce que nous ressentons avec les " règles de sentiments " en vigueur dans notre environnement social. Ce que montre par ailleurs l'auteure, c'est comment, au cours des dernières décennies, dans le cadre d'une économie postfordiste où prédominent les emplois de service, et donc les relations avec un " public ", ce travail émotionnel a été " capturé " par les entreprises et orienté vers des fi ns marchandes. Dans ce processus, ce sont en particulier les femmes, éduquées pour devenir des êtres sociaux émotionnels, qui sont en première ligne et en subissent de plein fouet les implications : lorsque les émotions sont dictées par l'entreprise, elles deviennent progressivement étrangères à l'individu et perturbent sa capacité à vivre en société. Plus que jamais d'actualité, cet ouvrage exceptionnel s'inscrit ainsi dans une double perspective critique : critique féministe du rôle émotionnel imposé aux femmes, aussi bien dans le cadre privé qu'au travail, d'une part, et critique des structures du capitalisme contemporain et de leurs effets délétères sur les individus, d'autre part.
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Editeur :
Collection :
Collection Laboratoire des sciences sociales
Importance matérielle :
1 vol. (307 p.) : 24 cm
9782707188960
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