Frédérique Neau-Dufour est diplômée de l'Institut d'Etudes politiques de Paris et agrégée d'histoire. Elle a soutenu en 1998 à l'IEP sa thèse de doctorat sur Ernest Psichari.

L'essentiel des écrits de F. Mauriac sur la musique, dans lesquels il évoque les morceaux qui accompagnèrent sa vie et décrit le bouleversement qui lui vint d'un Mozart tardivement découvert.

Les années d'Occupation ont marqué l'auteur de La Place de l'Étoile à un point tel que l'ensemble de son œuvre paraît articulée autour de cette période. Afin de saisir toute la portée du traumatisme causé par les " années sombres ", Baptiste Roux a tenté de rendre compte de toute la complexité des rapports entretenus avec la Seconde Guerre mondiale au moyen d'une étude associant l'analyse du contexte historique à celle de l'identité du narrateur-écrivain.

Ces dix perles sont dix petites pièces de théâtre, dix pastiches de dramaturges français contemporains. On y retrouve Giraudoux, Sartre, Audiberti, Montherlant, Claudel, Cocteau, Camus, Mauriac, Anouilh, Guitry et Simonin.

Rassemble des articles parus dans le Monde et dans Art Press ainsi que des extraits d'ouvrages, que l'auteur a restructurés afin de former un ensemble cohérent. Il y développe sa propre théorie sur l'art et la littérature.

En écrivant ce livre, je me demandais quel titre je lui donnerais. Puis je songeai au récit de Hemingway, Le Vieil Homme et la Mer, que j'avais traduit autrefois en français. N'était-ce pas, d'une certaine façon, mon histoire qu'il avait racontée quarante ans à l'avance ? Il me semblait que j'étais dans une barque, courant après le gros poisson de la littérature que tout écrivain rêve d'attraper. Comme le vieux du conte j'avais le sentiment que ma position était bien précaire, cerné comme j'étais par des meutes de requins et ne disposant pour les repousser que d'une lame de couteau ficelée à un aviron. La mer sur laquelle je naviguais était la France, et je ne l'avais pas choisie.

4e de couv. : "Ce livre raconte la vie d'un des plus grands écrivains français, et c'est cet écrivain lui-même qui nous la raconte. Mais au-delà de son existence, il nous parle de son oeuvre, du poète, du dramaturge, de l'essayiste. Nous voyons d'abord l'homme privé, son évolution intellectuelle, ses préoccupations religieuses, le travail mystérieux de la création artistique, et ensuite l'homme public, son rôle d'ambassadeur et ses voyages qui l'ont conduit à travers le monde. Ces entretiens forment un livre qui éclaire peut-être le mieux Paul Claudel, l'homme et l'écrivain. Source : Gallimard "

Cette biographie du fondateur du mouvement surréaliste, dont il fut surnommé "le pape", est en même temps une histoire intellectuelle des tumultueuses décennies allant de la Première Guerre mondiale au début des années soixante. Editeur américain, Mark Polizzotti est auteur d'articles sur la littérature française et traducteur, notamment d'oeuvres d'André Breton, Jean Baudrillard et René Daumal.

Les succès de"Besoin de mer" puis de "L'Abeille d'Ouessant" ont prouvé qu'il est possible de trouver avec le public un lien de connivence et de passions partagées, celle de la mer, celle de l'aventure humaine. Avec ce troisième volet du triptyque, Hervé Hamon entraîne le lecteur sur des chemins subtils en racontant avec le même talent les plaisirs qui nourrissent sa vie. « Les plaisirs que j'évoquerai sont parfois collectifs et parfois singuliers, gageant que « je » et « nous » sont éminemment compatibles. Je traiterai donc ici de l'école, et là de la jouissance d'écrire, ici de politique, et là d'amour filial, rassemblant des plaisirs qui, au total, font mon plaisir de cheminer, de vieillir, de vivre maintenant, bref, mon plaisir de vivre tout court. Lequel est grand. »

Non ! Je ne puis affirmer qu'avec la fin de ce cahier, tout sera clos ; que c'en sera fait. Peut-être aurai-je le désir de rajouter encore quelque chose. De rajouter je ne sais quoi. De rajouter. Peut-être. Au dernier instant, de rajouter encore quelque chose... J'ai sommeil, il est vrai ; mais je n'ai pas envie de dormir. Il me semble que je pourrais être encore plus fatigué. Il est je ne sais quelle heure de la nuit ou du matin. Ai-je encore quelque chose à dire ? Encore à dire je ne sais quoi. Ma propre position dans le ciel, par rapport au soleil, ne doit pas me faire trouver l'aurore moins belle. »

Le grand chemin auquel se réfèrent les notes qui forment ce livre est, bien sûr, celui qui traverse et relie les paysages de la terre. Il est aussi, quelquefois, celui du rêve, et souvent celui de la mémoire, la mienne et aussi la mémoire collective, parfois la plus lointaine : l'histoire, et par là il est aussi celui de la lecture et de l'art. La "secondarité" est dans mon caractère ; partagé entre l'anticipation et le souvenir, il me semble ne m'être pratiquement jamais absenté d'un univers à quatre dimensions. J'ai essayé dans ce recueil, à l'inverse de ce que j'avais fait dans Lettrines, de grouper des notes essentiellement disparates par familles, pour communiquer quelque ordre à leur lecture. Si le résultat n'en est pas tout à fait probant, je m'en console, en me persuadant que le tout se reflète un peu dans chacun des fragments qui le composent, et que ces notes ne s'arrangent qu'assez mal de compartiments.