Michelle Rhee, la très controversée réformatrice du système scolaire américain, bête noire des syndicats denseignants.

Après les élèves, ce sont les professeurs qui mènent la fronde, dans des Etats républicains. Ils réclament des hausses de salaires et la défense d'un enseignement public de qualité.

La "Success Academy" cherche à combiner une discipline rigoureuse à un programme d'enseignement progressiste.

Avec le retour des républicains à la Maison Blanche, les écoles publiques n'ont plus qu'à bien se tenir : en cas de mauvais résultats, elles seront mises sous tutelle d'entreprises privées qui les géreront.

Votée en janvier 2002 par le Congrès, la réforme de l'éducation défendue depuis trois ans par le président George W. Bush n'a pas force de loi à l'échelon fédéral.

S'il n'était jugé que sur sa politique en matière d'éducation, le candidat démocrate remplacerait incontestablement George W. Bush à la Maison Blanche. Mais, dans le premier scrutin présidentiel de l'après-11-Septembre, l'éducation ne pèsera pas lourd dans le choix des Américains.

Aux États-Unis, certains enseignants à temps-plein dans le secondaire sont obligés de trouver un deuxième - voire un troisième - travail pour subsister. Le déclin des financements ne se limitent pas simplement aux salaires : les écoles manquent de budget pour offrir un enseignement correct. Témoignages et enquête sur une politique publique défaillante.

Les candidats à la présidentielle française multiplient les propositions visant à réformer le système éducatif. Il en irait de la lutte contre le chômage, de la résorption des inégalités, parfois même de l'unité de la nation. En France comme aux Etats-Unis, à gauche comme à droite, la salle de classe se voit parée des plus grandes vertus politiques. Mais l'école peut-elle vraiment tout ?