La hausse des prix de l'énergie et les contraintes réglementaires poussent de plus en plus de collectivités locales à élaborer des stratégies bas carbone à l'horizon 2050. Pour les élus locaux, devenus les chefs d'orchestre de la déclinaison territoriale des objectifs climat, mettre sur pied une stratégie de sobriété énergétique et d'énergies renouvelables ne se traduit pas seulement par des économies. C'est aussi l'occasion d'impliquer les citoyens et de redynamiser l'image du territoire.

Pour parvenir à la neutralité carbone, il faudra réussir à stocker l’énergie renouvelable sur un temps long. Un enjeu majeur, qui pourrait redonner vie aux puits abandonnés en Californie.

Du 1er au 12 novembre 2021, la Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique se tient à Glasgow, dans un pays en pleine transition énergétique.

Le groupe français d'électricité EDF doit faire face à une situation complexe en 2021 : il anticipe des investissements de 100 milliards d'euros à venir dans les prochaines décennies (mise à niveau des équipements, construction de nouveaux réacteurs nucléaires, etc.), mais possède déjà une dette de 42 milliards d'euros sur son dos. Pour le libérer de cette pression financière, l'Etat, actionnaire à 23 % de l'entreprise, a imaginé le projet Hercule.

L'Allemagne agace. Comme un premier de classe. Non content de son industrie à faire pâlir d'envie tous les ministres de l'Économie, le pays a décidé de carburer sans nucléaire tout en réduisant drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre. Perplexes. jaloux, on cherche les failles. On accuse le voisin et ses centrales à charbon d'être responsables de nos pics de pollution. On lui prédit la dépendance au gaz russe, les pannes de courant généralisées. A tort ou à raison ? Ce qui est sûr, c'est que pour mener à bien cet immense chantier, l'Allemagne a encore une foule de défis à relever.

Moins chères, plus propres et plus efficaces : pour le grand spécialiste américain des énergies, les renouvelables ont déjà gagné la partie. Implacable, sa démonstration étrille la France, qui s'entête dans l'atome.

Depuis la réélection de Donald Trump, Pékin se verrait bien endosser un nouveau rôle. Même s’il est le plus gros émetteur de CO2, le pays est aussi le premier investisseur mondial dans le solaire, l’éolien et le nucléaire.

Le décret du 10 juillet 2024 traduit, dans la partie réglementaire du code de l'énergie, les modifications du régime des schémas régionaux de raccordement au réseau des énergies renouvelables (S3RENR). Le texte détaille le régime applicable aux producteurs dont les ouvrages de raccordement ne sont pas prévus par le schéma en vigueur. Il fixe un encadrement efficace des S3RENR avec une déclinaison des étapes d'élaboration et de révision assurant une meilleure fluidité au dispositif et une planification plus robuste de ces schémas.

La course à l'électricité décarbonée bat son plein. Parmi les solutions, le soleil semble une source d'énergie illimitée et gratuite. Mais capter ses rayons de manière industrielle nécessitera potentiellement beaucoup d'espace. Quand les défis climatiques percutent les enjeux de biodiversité... Éclairage.

La France connait un fort développement des projets citoyens d'énergie renouvelable depuis quelques années. Financés et gouvernés de manière participative, ces parcs éoliens ou photovoltaïques sont mieux acceptés au niveau local qu'auparavant. Pourtant, cet essor reste incomparable avec celui connu par l'Allemagne et les Pays-Bas.