Selon Elie Cohen, coauteur du rapport "Education et croissance" pour le Conseil d'analyse économique, les structures de l'enseignement supérieur français ne sont plus adaptées aux nouveaux enjeux de la croissance.

Ce commentaire du livre de Pierre Veltz, "Faut-il sauver les grandes écoles ?", éclaire les enjeux du débat en cours sur l'autonomie des universités. Sans se limiter à la question institutionnelle de l'organisation de l'enseignement supérieur, il faut comprendre l'héritage de la formation à l'excellence conçue en France et le confronter aux défis économiques mais aussi géographiques et politiques de la mondialisation pour dégager les stratégies d'avenir.

Finie la fac "usine à chômeurs"... Les universités offrent désormais des formations qui valent bien celles des grandes écoles.

Faire un 3e cycle est un investissement coûteux mais important pour la carrière. Et les recruteurs confirment que dans ce domaine l'université fait souvent mieux que les grandes écoles.

Pour rester dans la cour de cette industrie juteuse, les entreprises françaises veulent des professionnels de haute volée, histoire d'affronter les géants mondiaux. Car pour le moment les jobs sont surtout outre-Atlantique.

L'université propose des diplômes qui n'ont parfois rien à envier à ceux des grandes écoles. Master franco-américain d'affaires internationales, master d'ingénierie immobilière, d'informatique de gestion... les recruteurs accueillent à bras ouverts ces perles rares.

Au lendemain de la crise des facs, les universitaires montent au créneau pour obliger le pouvoir à investir. Il était temps.

Pour prévenir les échecs dans le supérieur, de nouvelles procédures d'admission aideront les lycéens à choisir.

L'université, une voie sans issue ? Le cliché a la vie dur mais ne correspond en rien à la réalité. Depuis cinq ans, nos facs ont mulitplié les diplômes de pointe en prise avec le monde de l'entreprise. A la clé, des emplois, de bons salaires et un épanouissement professionnel dont témoignent tous les jeunes diplômés qui nous avons rencontrés.

Examen fétiche en France, le baccalauréat ne remplit plus son rôle d'ascenceur social. Paradoxalement, il est d'autant plus nécessaire de l'avoir que le nombre de lauréats augemente et qu'il conditionne toujours l'accès à l'enseignement supérieur.

Notre sondage est sans appel : il n'est pas facile d'avoir 20 ans en France en 2005. Le chômage frappe les 18-30 ans de plein fouet, l'université crie misère, et l'incompréhension monte entre les jeunes et les entreprises.

Sortir de l'université en maîtrisant deux langues ? Et le prouver ? C'est la mission du tout nouveau certificat en langues de l'enseignement supérieur, expérimenté sur cinq sites.