Recapitalisé et en ordre de marche, le quotidien du soir s'apprête à lancer plusieurs projets éditoriaux. Le plus ambitieux ? La relance des numéros du week-end.

Rien ne semble arrêter la richissime pétromonarchie, qui investit de plus en plus dans la presse et l'audiovisuel français. Elle détient désormais près de 13% du capital du puissant groupe Lagardère. Et affiche des ambitions aux motivations ambiguës.

A coups d'acquisition, le quadra a bâti un groupe de presse significatif épaulé par l'expérimenté homme de média Gauthier Normand. Leur objectif ? Dépoussiérer des marques médias - comme la vénérable "Marie-France", "Be" ou "Auto-Moto", rachetées au groupe Lagardère - et transformer leur notoriété en valeur économique. Et pourquoi pas ? Encore en phase d'investissement, le groupe n'entend pas s'arrêter là. "Dans les 2 ou 3 ans, le paysage des groupes du secteur aura dès lors complètement changé." Une évidence. La question : avec ou sans Reworld Media ?

Le "Nouvel Economiste" poursuit avec ce troisième entretien une série consacrée à quelques marques de presse "d'actualité et d'opinion" à forte identité. Avec pour objectif de mieux comprendre la manière dont chacun entend répondre aux enjeux de la transformation digitale.

C'était il y a moins de vingt-cinq ans. Les magazines étaient encore florissants et Hachette Filipacchi, propriété de Jean-Luc Lagardère, l'un des plus grands groupes de presse au monde. Aux commandes, Daniel Filipacchi, qui a étendu l'empire outre-Atlantique. Jusqu'à s'offrir, en septembre 1995, l'un des enfants chéris des Etats-Unis : John-John Kennedy, le fils du président assassiné. Ensemble, ils lancent "George", un magazine glamour mêlant politique et pop culture. Ephémère, l'aventure reste le symbole d'une entreprise où tout semblait possible.

1923, 5 décembre. L'Humanité dénonce l'abominable vénalité de la presse. Elle n'a pas tort. Les révélations des archives russes ont fait éclater le scandale : bien rare sont les journaux qui ne sont pas achetés.

Denis Robert et Philippe Val publient chacun un livre sur « Charlie Hebdo », à quelques mois de la première commémoration du massacre du 7 janvier 2015. Cocktails d'histoire et de règlements de comptes.

La place disproportionnée que les médias français consacrent à certains candidats à l'élection présidentielle ainsi que les condtions - fort peu démocratiques - du renouvellement des membres du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) ont relancé le débat sur l'équilibre de l'information en France.

A 42 ans, Daniel Kretinsky, cinquième fortune tchèque, est sur le point d'acquérir le grand hedbo féminin et une partie de la presse magazine française.

Le patron du Crédit mutuel veut asseoir son contrôle sur les journaux allant de la Lorraine aux Alpes, constituant le groupe leader de la presse quotidienne nationale

Il a successivement repris "la Cote Desfossés", "l'Agefi", "le Nouvel Economiste" puis "France Soir"... Trois désastres et un casse-tête.

Le Parisien, comme Le Monde, est à la fois très convoité par des milliardaires et des groupes de presse. Pas pour les mêmes raisons...