La maîtrise des règles de fonctionnement des marchés financiers donne un avantage certain aux entreprises pendant leur vie boursière.

Le Mouvement des entreprises de France (Medef) organisait fin novembre 2007 le premier forum école doctorales-entreprises. L'occasion de présenter les outils favorisant l'insertion des docteurs dans le privé et de révéler ce qui bloque des deux côtés pour améliorer l'emploi de ces diplômés de l'université.

Avec le retour de l'emploi, les cadres ont la bougeotte. Pour retenir leurs collaborateurs, certaines sociétés se mettent à les chouchouter avec d'innombrables services : coiffure, voyages, voitures.

Thomson, Vivendi, Bolloré, le CCF... les sociétés françaises embauchent à tour de bras des magistrats ou des juges d'instruction.

L'intérêt renouvelé pour l'auteur dramatique français éclaire notre période : sa description du monde de l'entreprise, qu'il connaît de l'intérieur, déjoue les facilités du théâtre à thèse.

Lu, Moulinex, Valeo, Marks & Spencer...Les annonces de fermetures d'entreprises se succèdent. Et l'adaptation aux nouvelles règles de l'économie entraîne des choix douloureux.

Il ne se passe plus une semaine sans que le gouvernement socialiste français affiche son ralliement aux stratégies économiques les plus libérales : "politique de l'offre", amputation des dépenses publiques, stigmatisation du "gâchis" et des "abus" de la Sécurité sociale. Au point que le patronat hésite sur le cap à tenir. Et que la droite avoue son embarras devant tant de plagiats...

Décryptage des différents modes de financement participatif (ou crowdfunding) au service des entreprises françaises des sciences de la vie ; un secteur ayant encore peu recours à ce mode de financement, en 2015, avec seulement 18 projets au total financés sur plus de 400 campagnes réussies sur 14 plateformes sélectionnées pour leur dynamisme en Europe et aux Etats-Unis. Les 4 formes du crowdfunding : le prêt, le don, la contrepartie et l'equity. Davantage de détails sur l'equity crowdfunding ou crowdequity qui consiste en un financement sous forme d'investissement en capital.

Pour faire passer la réforme du code du travail préparée par la ministre Myriam El Khomri, le gouvernement et les médias jouent sur deux tableaux. D'une part, ils dénigrent systématiquement ceux qui s'y opposent : étudiants nantis contre jeunes sans diplôme précarisés, travailleurs contre chômeurs... De l'autre, ils brossent un tableau enchanté des accords au cas par cas et du référendum dans l'entreprise.

Alors que le gouvernement français se heurtait, au moment de boucler ce numéro de la revue Futuribles, à l'opposition d'une partie de l'opinion au projet de loi El Khomri visant à réformer le droit du travail, il est intéressant de relire le rapport "Le Travail dans 20 ans", publié en 1995 par le Commissariat général du Plan, et particulièrement sa préface signée Jean Boissonnat.