Figure de la danse depuis les années 1990, la chorégraphe espagnole La Ribot se joue des frontières géographiques et esthétiques. Une oeuvre qui est l'un des grands rendez-vous de cette rentrée scènes 2019.

Cet ancien assistant de Pierre Cardin, passionné d’art, s’est lancé en 2001 dans l’architecture d’intérieur. Il incarne aujourd’hui une esthétique « haute couture » à la française qui s’arrache dans le monde entier.

Voici un historien qui se « revisite » lui-même. Plus de vingt ans après "Le Peintre, le Poète, le Sauvage, les voies du primitivisme dans l'art français" (Flammarion, 1998), Philippe Dagen publie "Primitivismes, une invention moderne" (Gallimard, 400 p., 35 euros), ouvrage qui élargit, approfondit et complexifie sa réflexion sur un thème qui, paradoxalement, fonde en grande partie notre modernité.

Peinture, littérature, musique... l'intelligence artificielle s'essaie désormais aux arts majeurs. Avec quelques réussites et d'énormes fautes de goût.

Jean-Luc Nancy, philosophe et savant dont l'oeuvre est traversée par le corps et les arts, interroge la musique à partir du sens, physique (écoute) et théorique (signification).

La notion de «postmodernité» avait été plébiscitée, au tournant des années 1980, pour qualifier la réorientation générale des expressions et des formes culturelles en train de se produire alors. Elle a perdu beaucoup de son autorité aujourd’hui, avec le recul, mais aucune autre ne s’est imposée à sa place. Pascal Ory, revisitant le panorama, fait de cette difficulté à définir une orientation commune la marque distinctive de la période. Il y a eu au moins une disparition, dans ce paysage, qui paraît peu discutable: celle de l’«intellectuel», tel qu’on l’avait connu depuis Emile Zola.