Le protectionnisme du président plonge la marque emblématique de motos, dont les ventes ne vont pas fort, dans une nouvelle crise. La firme tente de réagir en délocalisant et en lançant de nouveaux modèles.

Au moment où le parallélisme entre les crises de 1929 et de 2008 se prolonge de façon inquiétante en Europe, un retour sur la politique économique de l'homme dont les réformes révolutionnèrent l'Amérique et changèrent le cours de l'histoire est riche d'enseignements pour lutter contre la crise actuelle. La généralisation après la guerre des mesures radicales que Roosevelt prit dans le domaine économique - séparation des banques d'affaires et de dépôt, instauration d'un Etat-providence, réforme fiscale - contribua à la longue période de stabilité financière et de prospérité de l'après-guerre.

L'enrichissement d'une minorité stimulerait la croissance, favorisant ainsi la réduction du chômage et l'amélioration de la condition des pauvres : ce postulat a longtemps présidé aux destinées des Etats-Unis. Tandis que les classes populaires continuent de souffrir de la crise et que le fossé social se creuse, il se trouve aujourd'hui remis en cause par le président Barack Obama, mais aussi par des économistes libéraux qui l'ont autrefois ardemment défendu.

Alors que s'apprête à entrer en fonction le 44e président des Etats-Unis d'Amérique, Barack Obama, qui sera aussi le premier président non blanc de cette fédération, la lecture de cet ouvrage de Herbert Gans imaginant l'Amérique en 2033 vient à point nommé.

Nicolas Sarkozy est décidé à obliger les banquiers à renoncer à leurs primes. Ceux de la Société générale et du Crédit agricole font de la résistance

L'effondrement de Citigroup du premier au 184e rang bancaire mondial ou d'AIG, l'assureur flamboyant, affole les marchés boursiers et inquiète même Timothy Geithner, le nouveau secrétaire au Trésor

Le nouveau plan de Barack Obama vise à éviter l'implosion du système financier américain. Mais le président est scandalisé par les excès des banquiers, qui se sont encore versé 18,4 milliards de dollars de bonus pour 2008, malgré la crise des subprimes