L’affaire Cambridge Analytica a plongé le réseau social, et plus largement tout le secteur des nouvelles technologies, dans une crise sans précédent. Un organe de régulation est nécessaire, juge "The Economist".

Elles sont appelées les Gafa : Google, Apple, Facebook et Amazon sont quatre entreprises devenues incontournables dans la société de 2018 tant leurs produits et services sont omniprésents. A un point tellement avancé que certains s'inquiètent de la place prise par ces sociétés, d'un point de vue économique mais aussi de plus en plus politique et social.

Siphonnage des données de 87 millions d'utilisateurs, chute du cours de l'action, audition de Mark Zuckerberg devant le Congrès... Rien ne va plus pour Facebook. Pourtant, le réseau social fort de plus de 2 milliards de membres n'est pas le seul dans la tourmente. Les géants du numérique sont montrés du doigt pour violation de la vie privée et pour évasion fiscale. En Europe comme aux Etats-Unis, citoyens et responsables politiques organisent la riposte. Sommaire. Mettre au pas les géants du web. Briser les monopoles. Faut-il quitter Facebook ? Inventer un autre réseau social.

Grâce à la puissance de l'Oculus Go, Facebook a mis au point un appartement plus vrai que nature dans lequel les utilisateurs peuvent passer du temps entre amis et se divertir, sans âme qui vive autour.

Critiqué par d'ex-salariés, attaqué par des élus, incriminé pour des fuites de données, le réseau social est dans la tourmente.

Alors que le réseau social est dans la tourmente, à cause du tassement des revenus et de l'ingérence russe, après les inquiétudes relatives aux fake news et à la désinformation suite à l'élection de Donald Trump, Mark Zuckerberg, le fondateur, durcit encore son emprise sur le groupe, en 2018. Il a en effet confié encore plus de responsabilités à ses proches. Le contrôle se durcit également sur les applications Instagram (réseau social de partage de photos et de vidéos) et WhatsApp (messagerie instantanée), devenues ses propriétés.