Dans son passionnant essai "Ci-gît l'amer. Guérir du ressentiment", la philosophe et psychanalyste alerte sur cette rumination et ces postures victimaires qui nous empoisonnent individuellement et collectivement. Pour endiguer ces pulsions destructrices, elle insiste sur Le rôle des institutions démocratiques mais également sur la responsabilité de chacun.

Les dernières décennies ont été marquées par des découvertes majeures dans des domaines clés de la santé humaine : génétique, neurologie, biologie... Au XXIe siècle, les sciences du numérique vont bouleverser la relation médecin malade. Mais gare à une déshumanisation du système de soins, prévient la spécialiste d'éthique Cynthia Fleury. Sommaire. L'essor de la procréation médicalement assistée. "Conservons une médecine humaniste". L'épopée de la génétique. Prion, la protéine qui défie la science. Vers une régénération par les cellules souches.

Explorant les tréfonds de notre être, Cynthia Fleury livre un essai passionnant sur la naissance du ressentiment ainsi que ses effets néfastes, tant sur l'individu que sur la démocratie.

Conspirationnisme, néopopulisme, meute des réseaux sociaux... Le ressentiment serait-il un mal français ? La philosophe et essayiste, qui publie "Ci-gît l'amer" (Gallimard), livre son diagnostic.

Alors que la dignité est invoquée comme un grand principe dans nos démocraties, partout - de l'école aux réseaux sociaux -, les situations d'indignité se multiplient, comme l'ont encore attesté les émeutes consécutives à la mort du jeune Nahel, au début de l'été. Soucieuse de comprendre ce paradoxe, la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury y consacre un livre en forme d'enquête philosophique intitulé "La Clinique de la dignité" (Seuil). Elle s'explique sur ce projet et ses premiers résultats.

Du massacre organisé le 7 octobre 2023 par le Hamas à la prolifération des régimes illibéraux, la philosophe s'interroge sur un concept malmené dans « La Clinique de la dignité » (Seuil).

Dignité. La notion peut paraître vague. Pourtant, comme le dit l’historien Pierre Rosanvallon dans l’entretien qu’il nous a accordé en compagnie de la philosophe Cynthia Fleury : « Le mot “dignité” fait partie, comme le mot “respect”, de ceux qui donnent une nouvelle respiration au langage politique et qui entrent en résonance avec ce que sentent et vivent les gens.

Inégalités croissantes, dépendance des personnes âgées, crise du climat... Face à l'augmentation des conditions de vie indignes, la philosophe plaide pour une société qui donnerait la priorité au soin. Et au souci de l'autre.

Du réchauffement climatique aux dérèglements de la vie sociale et politique, l'atmosphère serait-elle devenue irrespirable ? Trois essais analysent la dégradation de nos conditions physiques et existentielles pour mettre à distance les poisons qui nous contaminent et trouver un nouveau souffle.

On l'attendait depuis quarante ans : après un premier album paru en 1983, Isabelle Adjani publie "Adjani, Bande originale", qui rassemble des duos enregistrés au cours des dernières décennies. L'occasion d'une longue et passionnante conversation, déclinée avec la philosophe Cynthia Fleury, dont elle est une fidèle lectrice et qu'elle a souhaité rencontrer pour ce numéro, puis Benjamin Biolay et Étienne Dabo, avec lesquels elle partage deux chansons magnétiques. Sommaire. "La bande originale d'une vie amoureuse". "Ce n'est pas simple de secouer le désespoir".

« Rester debout » malgré la pauvreté, l'injustice, les épreuves de la vie : le principe de la dignité est consacré par le droit, mais souvent malmené. La philosophe Cynthia Fleury y consacre un essai qui résonne comme un appel à mieux partager le fardeau des vulnérabilités.

A l'hôpital, dans les Ehpad, en prison... les situations d'indignité prolifèrent au sein d'institutions censées nous protéger. La philosophe et psychanalyste y voit une menace pour notre démocratie et propose des pistes pour la conjurer.