La compétitivité est au coeur du débat économique en France. Cet automne 2012, les décisions prises par le gouvernement à la suite de la publication du rapport Gallois ont constitué une première étape historique qui pourrait permettre au pays de renouer avec la compétitivité.

La nécessité, pour la France, d'un choc de compétitivité ne fait aujourd'hui plus de doute pour la plupart des économistes. L'Institut de l'entreprise soutient cette position et propose de baisser significativement les charges sociales pesant sur le coût du travail. Cependant, cette mesure ne sera durablement efficace que si elle s'accompagne de réformes structurelles.

Le redressement des finances publiques s'est poursuivi en 2012. Malgré un important effort pour le réduire, le déficit public n'a cependant baissé que de 0,5 point pour s'établir à 4,8% du produit intérieur brut (PIB). Cette faible amélioration tient surtout à la faiblesse de l'activité économique - la croissance a été nulle en volume - et à l'accroissement de la composante conjoncturelle du déficit. Par conséquent, la dette publique n'a pas pu être stabilisée : elle a même cru de plus de 4 points pour s'établir à 90,2% du PIB.

Patrick Devedjian nous l'assure, en matière de relance, la France a beaucoup d'avance sur les Etats-Unis. L'Etat omniprésent distribue les millions sans barguigner. Un exemple à suivre outre-Atlantique ?

Déjà tourné vers sa réélection, Nicolas Sarkozy pourrait être tenté d'ajourner des mesures pourtant indispensables. Mais il n'est pas sûr que la France y gagne, et encore moins les autres pays membres de la zone euro.

Lors de ses voeux aux forces économiques du pays, le 6 janvier 2010, Nicolas Sarkozy a vanté sa gestion de la crise en 2009. Pourtant, sa politique en la matière ne fait pas l'unanimité dans la presse étrangère. De New York à Berlin, les observateurs de la France remettent en cause son manque de sagacité, son interventionnisme à outrance et son agressivité. Face à la montée du chômage et à l'explosion de la dette publique, le chef de l'Etat semble incapable de trouver la bonne recette.

Sa timide réforme des retraites mise à part, le gouvernement français ne semble pas prêt à suivre l'exemple de ses voisins qui se serrent la ceinture, regrette The Economist.

La réduction du temps de travail arrange tout le monde. Et les responsables politiques seraient malavisés de la supprimer à seize mois de la présidentielle, estime le quotidien économique.

Croissance en berne, chômage en hausse, fermetures d'usines : alors que la situation économique française ne cesse de s'aggraver, la presse étrangère s'interroge sur les causes du marasme.

Ami de longue date du président, le M. Entreprise du gouvernement agit en toute discrétion.

L'autorité du président est ébranlée au pire moment de la crise économique. Peut-il encore mener les réformes ? Récit d'une semaine épouvantable.

En bon disciple de Jacques Delors, le chef de l'Etat relance l'idée d'un ″gouvernement économique″ pour l'UE.