Comparaison, en février 2012, du modèle industriel suédois avec celui de la France. Selon l'OCDE, la valeur ajoutée de l'industrie française est passée de 17% à 11% du PIB entre 1993 et 2010 quand celle de la Suède est restée stable à 18%. Si au début des années 90 la situation était critique en Suède avec de nombreuses fermetures d'usines, la tendance a été inversée. Un phénomène de ré-industrialisation s'est opéré.

Aucun candidat nose parler de choc de confiance au lendemain de la présidentielle. Ce classique des élections est absent des tréteaux de la campagne 2012. Cest dire que chacun pressent que son propre programme ne parle pas ″vrai″. Quel est le défi pour le prochain quinquennat ? Choisir la préférence pour linvestissement au détriment de la consommation.

Rencontre avec Jean-Louis Beffa (président d'honneur du groupe français spécialiste des matériaux de construction Saint-Gobain) qui apporte, à l'approche de l'élection présidentielle de 2012, son point de vue sur le mal économique de la France et la politique industrielle à instaurer. Alors que le déficit de la balance commerciale du pays se creuse, l'interviewé prône pour un retour de la France au modèle industriel commercial qui était le sien à la fin des années 1970 qui a été abandonné pour un modèle libéral financier.

Grèce, croissance, couple franco-allemand : François Hollande joue déjà sa crédibilité en première semaine.

La rencontre devait être cordiale, elle le fut, puisque les vrais sujets restent sous le tapis.

Chacun des deux dirigeants doit donc maintenant mettre de l'eau dans son vin.

Les électeurs viennent de donner à François Hollande une majorité politique à l'Assemblée nationale. Mais pour faire quelle politique économique ?

Où sont les hussards de la République capables de remettre les entreprises françaises daplomb par des mesures hardies ? A lissue de la Grande conférence sociale du Palais dIéna, on les cherche. François Hollande veut pourtant ″faire évoluer notre modèle social pour mieux le garantir″. Pour ce faire, il faut sauver très vite la compétitivité des entreprises par un immense ″choc doffre″ - comme dirait Louis Gallois. Pour éviter le rejet des réformes, lElysée et Matignon pensent quil faut dabord prendre le temps du dialogue social. Mais la France a-t-elle encore le temps ?

Les trois défis du Président.

Pourquoi faire aujourd'hui les réformes que l'on n'a pas faites hier ?

Pallier aux carences du capitalisme financier traditionnel, au risque d'un grand machin.

Un moment d'extrême lucidité pour inviter à agir sans plus attendre.