Utilisation croissante de la marque France, comme une arme de conquête plus qu'un outil de protectionnisme. La ″mission marque France″ lancée par le gouvernement, sur les conseils du rapport Gallois, a pour but de doter le pays d'une marque apte à valoriser non plus uniquement un imaginaire basé sur d'anciens clichés mais l'ensemble des actifs nationaux, tangibles et intangibles.

Enfin, la France regarde en face sa compétitivité perdue. Ce mot barbare, venu du monde global, fait soudain partie depuis quelques semaines de notre lot quotidien. Merci M. Gallois. Face à ce décrochage avéré de l'industrie, le gouvernement a choisi d'agir en urgence sur les marges des entreprises en créant une niche fiscale géante à 20 milliards d'euros. L'Etat redonne d'une main, sous conditions, ce qui a été prélevé de l'autre sans condition. Tout bol d'oxygène est bon à prendre, mais c'est tout un écosystème qui est à rebâtir. Il faut reconfigurer le pacte social de 1946.

Une urgence peut en cacher une autre. Derrière le choc de compétitivité qu'il appelle de ses voeux - comme bon nombre d'autres chefs d'entreprises -, Jean Peyrelevade pointe une autre exigence tout aussi cruciale à ses yeux bien que beaucoup moins souvent mise en avant, celle d'établir une trajectoire de productivité pour l'économie française. En cause, le décrochage de cette dernière du fait de l'affaiblissement de la croissance économique consécutive à nos pertes de parts de marché.

François Hollande doit assumer le ″hollandisme″.

L'articulation de la consolidation de la zone euro avec la recherche de compétitivité et la maîtrise des finances publiques.

Une méthode, un homme, un résultat : l'opération Gallois sur la compétitivité, une réussite exemplaire.

Rencontre, en mars 2013, avec Olivier Pastré, professeur d'économie à l'Université Paris VIII, qui livre ses solutions pour sortir de la crise économique, en France. Selon lui, il ne faut plus raisonner de manière top-down, c'est à dire de haut en bas, mais de manière bottom-up, du bas vers le haut. Il affirme également que le retour de la croissance passera nécessairement par la mobilisation des acteurs économiques et sociaux de terrain (syndicats, ONG, associations, lobbyistes, régions, etc.).

Décryptage des causes réelles de la désindustrialisation de la France alors que 900 usines ont fermé ces trois dernières années. Des causes qui remontent en fait à trois décennies, ces ″trente piteuses″ pilotées par trois dogmes successifs responsables de cette lente désindustrialisation : ″la société post-industrielle″, ″la nouvelle économie″, ″l'entreprise sans usine″, etc. Détails et explications avec une comparaison du modèle industriel de la France et de ses pays européens voisins, et un zoom sur les leviers d'action pour changer la tendance.

Baisse d'attractivité record de la France, en 2013, auprès des investisseurs américains qui sont des acteurs clés de l'économie nationale et mondiale. Les causes ? l'absence de lisibilité de l'agenda politique, le manque de prévisibilité des changements de législation et la complexité croissante des règles fiscales et du code du travail. Trois ″irritants″ peu compatibles avec les attentes d'investisseurs et qui reflètent parfaitement la versatilité du pouvoir.

Dans un essai au vitriol sur les mesures phare de la politique économique et sociale de François Hollande, le journaliste de Mediapart Laurent Mauduit dénonce les égarements de la gauche au pouvoir.

Le décrochage industriel de la France et sa perte de compétitivité constituent aujourd'hui une lourde menace pour l'avenir du pays. Conscients de la gravité de la situation, partenaires sociaux et gouvernement ont adopté récemment un certain nombre de mesures, susceptibles d'inverser l'évolution en cours. L'accord des partenaires sociaux sur la sécurisation de l'emploi pourrait ainsi constituer l'embryon d'une vaste réforme du marché du travail.