Les grands patrons s'expriment rarement. Mais félicitent chaleureusement ceux d'entre eux qui osent le faire ! Henri de Castries, PDG d'Axa, devrait donc recevoir une brouette de compliments pour porter la parole d'un chef d'entreprise décomplexé. Membre de l'Association française des entreprises privées (Afep), qui avait rompu son traditionnel silence dans le ″Journal du dimanche″ du 28 octobre, il continue le combat.

Les banquiers français ont fait feu de tout bois pour empêcher une mise en cause de leur modèle économique. Les dispositions arrêtées par le gouvernement devraient leur donner satisfaction. C'est une régulation a minima des activités spéculatives qui se profile.

Accord sur le marché du travail, projets de la gauche contre les fermetures d'entreprises... La présidente du Medef, invitée du Club de ″L'Expansion″, est aussi revenue sur la poursuite éventuelle de son mandat à la tête de l'équipe patronale.

Le premier est keynésien, le second, libéral. Ils diffèrent sur le diagnostic comme sur les remèdes. Mais ces deux économistes dénoncent, dans des ouvrages remarqués, la torpeur trompeuse qui a envahi l'Europe, notamment la France. Et en appellent à un sursaut collectif.

Le ministre de l'Agriculture fait un retour au premier plan. Homme d'influence, fidèle parmi les fidèles, il milite officiellement pour une politique de relance par l'investissement, officieusement contre la rigueur. Objectif : réenchanter le rêve présidentiel.

C'est un mois de mai 2013 chargé de rendez-vous européens pour la France. Le 3, Bruxelles annonçait ses prévisions de croissance et de finances publiques pour les pays de l'Union. Des chiffres chocs pour Paris : une baisse du PlB en 2013 ( - 0,1 %) et des déficits qui se creusent à 3,9 % du PIB en 2013 et 4,2 % en 2014. Pourtant, la Commission fait preuve de souplesse et accorde plus de temps à Paris pour se mettre en règle, même si elle prévoit un avenir plus sombre : la France serait en récession. Le 15, François Hollande se rendra à la Commission.

A quoi sert le secrétaire général adjoint de l'Elysée, Emmanuel Macron ? Brillant, sympathique, charmeur, l'ex-banquier d'affaires a les convictions de la gauche libérale. Mais les prudences de François Hollande l'obligent à la patience.

Le voici personnalité politique préférée des Français, selon un récent sondage : tout arrive ! L'ancien Premier ministre approuve François Hollande sur la Syrie, mais se montre très sévère sur le ligne économique. Et il dit à la droite ses vérités.

Brillant énarque, le nouveau ministre de l'Economie a la lourde tâche d'extirper le pays de la crise de la dette. De sa réussite dépend en partie la bonne santé des économies africaines.

Les entraves à la croissance sont malheureusement bien réelles.

La bataille du pouvoir d'achat a eu lieu - au coeur de l'exécutif. Antoine Gosset-Granville, directeur adjoint de cabinet, l'a livrée, et l'a gagnée. La relance du pouvoir d'achat se fera sans cadeaux à tous les étages.