La France qui a perdu ses équilibres et n'a jamais connu l'austérité, ne peut plus s'échapper.

Réflexion, en septembre 2011, sur le plan d'austérité qui règne en France tant pour les dépenses publiques de l'Etat providence que pour la consommation, et sur l'inéluctable contraction du pouvoir d'achat dans le but de rétablir de grands équilibres. Alors que les Français pris dans l'ensemble consomment comme si de rien n'était (une consommation justifiée par les pouvoirs publics comme une nécessité pour soutenir la croissance), le redressement doit précéder la consommation en mettant en place un contrat social de longue durée.

Le point, en octobre 2011, sur le concept de la démondialisation au coeur des thèmes qui font débat dans le cadre des élections présidentielles françaises de 2012. Un sujet derrière lequel se cache la question du protectionnisme. Mais alors que la mondialisation heureuse n'existe pas et que le protectionnisme pur et dur n'est pas la solution miracle aux problèmes de compétitivité, la régulation du libre-échange semble nécessaire. Explications et détails à travers le point de vue d'économistes.

La marge de manoeuvre du candidat se réduit à vue d'oeil.

Après la médiation du crédit, le commissaire aux comptes le plus célèbre de France à la tête d'un fonds de 35 milliards d'euros pour investir.

La rigueur qu'il abhorre peut servir de tremplin au chef de l'Etat. Reste à en faire un argument de campagne.

A chacun sa libre interprétation de ce premier plan de rigueur.

Rencontre, en novembre 2011, avec Thierry Breton, dirigeant du groupe informatique Atos et ancien ministre de l'économie, qui revient sur l'évolution des finances publiques et de ses risques en France.

Réflexion, en novembre 2011, sur les moyens de sortir la France de la crise et de lui faire retrouver le chemin de la croissance. Menacée par l'éclatement de deux crises, celle des dettes souveraines de la zone euro et celle de la désindustrialisation, la France va voir sa croissance potentielle être divisée par deux. Pour s'en sortir, la France va devoir stopper son déficit et limiter les dépenses non productives tout en maintenant les dépenses utiles à la croissance. Le soutien des PME et les investissements dans la recherche et l'innovation seront essentiels.

Dur, dur. Il va falloir renoncer à la croissance à crédit et au modèle social non financé.

Sa nature, ses détenteurs, ses échéances.

A quand un véritable super-ministère du Commerce avec l'extérieur ?