Rien ne va plus chez GM, qui perd 1 milliard de dollars par mois. Son PDG, Rick Wagoner, ne voit qu'une solution : une aide massive de l'Etat. Barack Obama pourrait bien renflouer l'entreprise. Mais le mythe, lui, a vécu

L'ex-symbole de l'industrie américaine se voulait aussi un modèle social. Avec le dépôt de bilan, les salariés ont accepté des concessions historiques

Déclaré en dépôt de bilan, l'ex-numéro un mondial a obtenu de l'Etat américain une aide de 50 milliards de dollars, assortie d'un plan d'économies drastique

Les Allemands accueillent le groupe italien avec mépris. Les deux constructeurs seraient pourtant très complémentaires

Obama nationalise GM. Tournant industriel. Déflagration politique

General Motors refuse, finalement, de se séparer de sa filiale allemande. L'humiliation est cuisante pour la chancelière, tout juste réélue. Elle s'était personnellement impliquée dans le dossier, en dépit du bon sens économique.

General Motors est plus réactive, précise et résolue que jamais. Découvez la stratégie de sa PDG Mary Barra.

Dans American factory (actuellement sur Netflix), les réalisateurs Steven Bognar et Julia Reichert ont suivi pendant trois ans le quotidien des ouvriers de l'usine General Motors de Dayton, dans l'Ohio, rachetée en 2014 par une société chinoise. Réalisé avec peu de moyens, ce documentaire dénonçant un exemple de "mondialisation inversée" a pourtant attiré l'attention du couple Obama, qui a décidé de le produire, lui offrant une visibilité inespérée. Retour sur une véritable success-story.

La grève la plus coûteuse de l'industrie américaine s'est achevée dans l'ambiguïté et l'indifférence. L'automobile ne tire plus la croissance, et le destin de General Motors ne passionne plus personne à Wall Street...

La mondialisation de l'économie ne fait pas de victimes qu'en France : certaines entreprises américaines pâtissent aussi de la concurrence généralisée, faute de trouver les moyens de s'y adapter pour survivre.