Une blague sinistre circule à Washington, selon laquelle la présence américaine dans le nord-est de la Syrie ne tenait qu’à un "tweet". L’annonce soudaine, promise par Trump depuis longtemps, que les Etats-Unis retireraient leurs troupes fortes de 2 000 soldats de Syrie, lui a donné raison.

Alors que doit se tenir en juin 2019 à Marseille un "Sommet des deux rives", qui vise à redonner un sens à la politique méditerranéenne de la France, le temps est venu de s’interroger sur la généalogie et les horizons de celle-ci. Héritière d’une longue histoire de conquête, la politique méditerranéenne de la France semble ces dernières années avoir perdu son cap, au risque de ne plus évoquer que des ambitions déçues. Or la France est profondément liée et reliée au monde méditerranéen et africain. Une part significative de son avenir se joue là, entre les deux rives.

La terre arable demeure encore une ressource à forte résonance politique voire géopolitique : elle constitue encore un facteur d’instabilité politique et un élément du répertoire de la puissance.

La nomination, le 22 août 2019, du nouveau Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, à la tête d’un gouvernement militaro-civil au Soudan, suivant l’installation d’un « Conseil souverain », marque-t-elle l’épilogue du duel qui se joue au Soudan depuis la mi-décembre 2018 ?

Pour comprendre le sens de l’histoire après 1989, il existe trois manières de lire le monde : la permanence des logiques de puissance, la croyance au progrès et le changement complet. Loin de s’opposer, elles sont en réalité complémentaires.

Après des décennies de violences, où en est l’Irak ? Le dossier tâche de dresser un état des lieux de la situation, en remontant aux origines des conflits identitaires en Irak, puis en soulignant leurs conséquences psychologiques et sociales. Sommaire. Un avenir pour l’Irak ? Introduction. Des armes à la compréhension. Vers une résolution culturelle de la violence en Irak. L’avenir de la diversité en Irak. Violence et santé mentale en Irak. Un regard exploratoire sur la situation post-2003. Sur Cairn : navigation article par article pour consulter l'intégralité du dossier.

Les anciennes puissances coloniales occidentales ne donnent plus le la en Asie, où elles sont supplantées par la Chine. Mais d’autres pays pourraient tirer leur épingle du jeu, estime ce spécialiste de la région.

Dans une interview donnée à la Fondation Carnegie, le politologue irano-américain Karim Sadjadpour analyse la nature du régime de la République islamique et ses liens conflictuels avec les Etats-Unis.

Le 20 avril 2021, l’armée a annoncé la mort du président tchadien et aussitôt pris le pouvoir. Après trente ans d’un régime autoritaire, Idriss Déby Itno laisse derrière lui un pays pauvre et une capitale menacée par les rebelles.

Fin avril 2021, trois Européens ont été tués par des terroristes dans le sud-est du pays. Un drame qui vient rappeler à quel point la chute du régime de Blaise Compaoré a déstabilisé la région depuis 2014.

Le voyage de Joe Biden en Europe à partir du 10 juin 2021, où l’attendent le sommet avec l’Union européenne, ceux du G7 et de l’Otan ainsi que sa première rencontre avec Vladimir Poutine à Genève, le 16 juin, signe le grand retour de l’Amérique sur la scène politique mondiale. En maître de cérémonie, le chef de la Maison-Blanche devrait remobiliser les forces de l’alliance transatlantique, en vue d’une confrontation prolongée avec la Chine autour de la question de Taïwan notamment. Une guerre économique et d’influence qui promet d’être dure.

Les combats ont repris un peu partout entre l’armée birmane et les groupes ethniques opposés à son retour au pouvoir. La situation entraîne un déplacement massif de populations et pourrait déborder sur les pays voisins comme la Thaïlande.