Champion déclaré de la stratégie du consensus, le président du parti islamiste appelle, à l'approche des élections locales du 6 mai, à une gestion commune des municipalités et à la tenue d'un dialogue national socio-économique.

L'un est président de la République, l'autre chef d'une Assemblée dissoute par le premier. Ils se sont engagés dans un bras de fer dont l'issue devrait décider de leur avenir politique.

Attentats du 27 juin 2019, incertitudes politiques, crise économique, élections, bilan de la révolution, le patron des islamistes d'Ennahdha livre son analyse. Et réaffirme la mutation idéologique de sa formation.

Après des semaines de bras de fer, le président de la République et le patron d'Ennahdha sont enfin parvenus à un consensus sur la formation d'un gouvernement. Mais l'équilibre des pouvoirs demeure précaire.

Après une période de tensions avec le président Kaïs Saïed, le patron d'Ennahdha et titulaire du perchoir veut calmer le jeu, tout en rappelant que son parti demeure une force politique incontournable. Et un partenaire obligé.

Entre le président de la République, universitaire légaliste attaché à ses prérogatives, et celui de l'Assemblée, vieux leader politique madré et envahissant, le bras de fer se durcit.