François Hollande refuse la manière forte, malgré la gravité de la situation, et repousse les réformes. On peut espérer qu'il attende le moment propice, on peut craindre qu'il ne veuille durer par l'inaction... Pour lui et pour la France, ce serait une stratégie funeste.

Nicolas Sarkozy le bousculait, François Hollande en joue pour afficher sa « normalité ». Le rituel républicain, pas si immuable, rend bien des services au président. Décodage.

François Hollande promet des jours heureux... à partir de 2014. L'heure est au redressement des comptes et de l'économie : crédible sur le premier objectif, le président est beaucoup moins convaincant quant au second. Qui conditionne le retour espéré à l'″harmonie″.

Le maire de Quimper, Bernard Poignant, occupe un bureau tout proche de celui de François Hollande. Et une place singulière auprès du président. Entre confesseur de l'opinion et archiviste.

Le chef de l'Etat veut traiter la question de la compétitivité à sa manière, sans passer forcément par la baisse du coût du travail. Et en se donnant du temps, avec l'espoir que la croissance viendra le tirer d'affaire.

Face à DSK ou à Martine Aubry, ces grandes entreprises politiques, il se présente comme un homme simple, normal, proche des gens et de son terroir corrézien. Pour le moment, ça marche !

D'un côté, l'hyperactif et très bling-bling président sortant. De l'autre, le vainqueur de la primaire ″citoyenne″, qui joue volontiers les notables de province. Nicolas Sarkozy et François Hollande, c'est un peu le jour et la nuit. Leur affrontement pour 2012 s'annonce farouche.

Entré tôt en campagne, François Hollande caracole en tête dans les sondages pour la présidentielle. Mais Nicolas Sarkozy grignote peu à peu son retard. Ira-t-il jusqu'à faire mentir La Fontaine et sa fable ?

″Représentante particulière″ du candidat socialiste à la présidentielle, elle n'exclut pas de devenir ministre. Mais elle ne s'en cache pas : son seul horizon, c'est le monde.

Le nouveau président français connaît très mal le continent. Va-t-il mener une autre politique que son prédécesseur ? Pas fondamentalement. Un changement de style ? Assurément.

François Hollande a choisi de nommer au Quai d'Orsay l'un de ses vieux rivaux socialistes plutôt que Pierre Moscovici, longtemps donné favori. Quelles sont les raisons de ce choix ? Et quelles en seront les conséquences diplomatiques ?

Deux mois après son élection, François Hollande se tourne vers le continent. En une semaine, il a reçu ses homologues guinéen, gabonais et sénégalais. Au menu de leurs entretiens, les relations bilatérales, la coopération, mais aussi les crises régionales.