Au terme d'une année faste pour le cinéma français, tant en France qu'à l'étranger, les "Cahiers" dressent l'état des lieux de sa diffusion.

Le nombre de copies s'envole, la durée de vie des films diminue : dernier volet de notre enquête sur le modèle en crise du cinéma français.

Lettre ouverte. Des associations engagées dans le soutien au cinéma écrivent au ministre de la Culture pour protester contre la baisse des subventions du CNC.

Les transformations rapides qui affectent l'économie de la culture avec le développement du numérique mettent à mal la notion française d'"exception culturelle". Les dispositifs complexes de soutien à la création, comme le montre ici l'auteur à propos du cinéma, se révèlent moins efficaces, ce qui suppose de réviser les modes d'intervention de l'Etat.

"Alexandre" est un film français, "Un long dimanche de fiançailles" ne l'est pas ! Le débat fait rage...

Adossé à son système de financement, le cinéma français pourrait continuer à usiner 200 films par an en se prenant régulièrement des pelles phénoménales. Mais une nouvelle génération de réalisateurs et de producteurs voit les choses différemment.

Certains des plus gros bides du cinéma français ("Astérix & Obélix- Au service de Sa Majesté"), c'est lui. Certaines des plus belles réussites ("La Vie d'Adèle"), c'est lui aussi. A la tête de Wild Bunch, il est l'homme qui a le plus à dire - et qui a le plus dit - sur les dérives de l'industrie et les défis qu'elle doit relever. Deux ans après sa tribune qui a mis le feu au cinéma hexagonal, "Première" (re)fait le point avec Vincent Maraval.

Espoir numéro 1 du renouveau il y a vingt ans, Mathieu Kassovitz a autant déçu l'industrie que l'industrie l'a déçu, jusqu'à provoquer son retrait - provisoire ?- de la mise en scène. Loin de le réconcilier avec le milieu, son double retour devant les caméras de Cédric Kahn ("Vie sauvage") et Matthieu Delaporte ("Un illustre inconnu") est la suite logique de ses coups de gueule à répétition.