L'Espagne est un des pays européens les plus affectés par la Covid-19. La pandémie a eu des conséquences psychologiques importantes dans la population générale. Les infirmiers impliqués dans la gestion de cette crise sanitaire soudaine et majeure ont été particulièrement impactés sur le plan psychologique. Dans cet article est présenté un aperçu global incluant les facteurs négatifs et positifs du vécu des infirmiers dans les deux principales villes d'Espagne touchées par le virus : Madrid et Barcelone.

Le monde de la médecine est particulièrement touché par la problématique du stress. Le stress généré par la pandémie de la COVID-19 est venu s’ajouter à une souffrance psychique déjà élevée. Face à une menace non anticipée et très peu connue, l’organisation des soins de santé s’est retrouvée bouleversée. Il est très difficile de prévoir quelle va être l’importance de l’impact de cette pandémie sur le plan psychologique et psychiatrique.

Les images de leur arrivée à l'aéroport de Sofia avec Cécila Sarkozy avaient marqué les esprits. Le 24 juillet 2007, les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien détenus depuis 1999 dans les geôles libyennes du colonel Khadafi étaient libérés. La fin d'un calvaire pour un crime - l'inoculation du virus du sida à des centaines d'enfants - qu'ils n'avaient pas commis. Depuis, chacun a cherché à se reconstruire, avec plus ou moins de succès.

Céline, 37 ans, est infirmière depuis dix ans. Après plusieurs années en service de psychiatrie, elle travaille au sein d'un foyer de postcure à Paris. Cette structure publique, à cheval entre l'hospitalisation complète et le monde extérieur, aide les patient(es) à retrouver leur rythme.