Tollé international après l'attaque meurtrière d'une flottille d'activistes pro-palestiniens qui faisait route, malgré le blocus, vers la bande de Gaza. Le fiasco de Tsahal se transforme en piège politique qui brouille un peu plus l'image de l'Etat hébreu.

En lançant un raid meurtrier contre une flottille affrétée par des activistes propalestiniens au large de gaza, le 31 mai 2010, les Israéliens se sont attiré la réprobation du monde entier. Dérapage ou stratégie visant à préparer le terrain à une attaque contre l'Iran ?

Une coalition internationale a lancé des raids aériens contre les forces du colonel Kadhafi. Qui a décidé l'intervention? Quel est son but?

Nicolas Sarkozy enfile l'uniforme de chef de guerre.

La force de l'armada internationale qui intervient en Libye ne fait aucun doute. Mais son succès ne sera pas fondé uniquement sur des critères militaires. Son objectif non avoué est bel et bien la chute du maître de Tripoli. Et, pour l'obtenir, il faudra peut-être plus que des frappes aériennes.

Fers de lance de la coalition anti-Kadhafi, la France et son président bénéficient toujours d'une solide cote dans le bastion rebelle. D'autant que Paris se démène sur tous les fronts.

Pour les Occidentaux engagés auprès des insurgés, la réussite de l'opération militaire sans troupes au sol est totale. Mais gare aux pièges de l'après-guerre !

Pour déloger les milices djihadistes qui asservissent le nord du pays, le déploiement d'un contingent ouest-africain sous mandat onusien se profile à l'horizon. Mais il lui faudra clarifier sa mission et emprunter un chemin semé d'embûches.

Opérations spéciales, livraisons d'armes... Dans un livre informé, Jean-Christophe Notin raconte ce que les forces françaises ont vraiment fait durant les sept mois de leur intervention.

Il comptait sur la désunion des Arabes, sur la lâcheté des Occidentaux et sur le soutien de la Chine. C'est raté. Alors qu'il s'apprêtait à lancer un assaut décisif sur Benghazi, le ″Guide″ a subi un terrible revers : le vote, au Conseil de sécurité de l'ONU, d'une résolution autorisant le recours à la force... contre lui.

D'un côté, des Occidentaux qui souhaitent renverser le ″Guide″. De l'autre, un dictateur qui compte retourner l'opinion mondiale en sa faveur. Les premiers sont pressés d'en finir, le second mise sur l'enlisement. Qui aura le dernier mot ?