D'octobre 2016 à juillet 2017, Mossoul, deuxième ville d'Irak, est le théâtre du conflit urbain le plus important depuis la Seconde Guerre mondiale. L'armée déloge l'organisation de l'État islamique (El ou Daech), qui en avait fait la « capitale » de son « califat » en 2014, entraînant le déplacement de près d'un million de personnes. Six années après, la ville fait face au défi de la reconstruction.

Sécheresse, tempêtes de sable et détournements scélérats assèchent les dernières zones humides des marais irakiens, l'ancien jardin d'Éden mésopotamien. Francis Joannès, professeur émérite d'histoire ancienne à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, retrace le passé heureux de cette région, berceau de notre civilisation il y a dix mille ans.

Vingt ans après l'invasion américaine, qui n'a pris fin qu'en 2011, l'Irak n'a toujours rien d'une démocratie. Et le pays est passé sous le joug de la République islamique, déplore ce journaliste.

Les vêtements de seconde main connaissent un grand succès auprès des jeunes Irakiens. Pour leur prix, bien sûr, mais aussi par volonté écologique, raconte ce média libanais.

Trois ans après le large mouvement de contestation écrasé dans le sang, le spectre d’un affrontement armé entre les puissantes factions chiites menace de livrer une nouvelle fois le pays à ses démons.

Cela fait bientôt quatre ans que la coalition menée par les États-Unis a détruit en Syrie la dernière base territoriale de l’État islamique et que la paix a été officiellement proclamée dans la région. Mais, à l’abri dans les tentes du camp de déplacés d’Al-Hol, à la frontière avec l’Irak, Daesh reprend des forces et prépare sa prochaine offensive.

Saja a eu une fille avec un combattant de Daech en 2015. Enfant sans papiers reconnus par l'Etat irakien. Alors Saja utilise toutes les armes à sa disposition pour donner une existence légale à Zubaida.

Les deux entités kurdes en Irak et en Syrie, bien qu'elles soient contrôlées par des partis antagonistes, traversent un défi similaire : la remise en cause de leur autonomie sous l'effet du retour en force des appareils étatiques nationaux et des ingérences des pays voisins, la Turquie et l'Iran. L'assassinat de trois militants à Paris, en décembre 2022, rappelle le contexte de violence.

La fièvre est retombée entre Washington et Téhéran, mais l’affrontement peut se rallumer à tout instant en raison des manifestations en Iran, du calendrier électoral américain, de l’état d’avancement du programme nucléaire de la République islamique... ou tout simplement du fait que la rivalité arrange les deux parties.

Inauguré dans les années 1950, le musée de Mossoul en Irak a subi le vandalisme des guerres incessantes qui ravagent ce pays depuis le début du XXIe siècle. Le Louvre, avec d’autres institutions internationales, a répondu à l’appel à l’aide des autorités irakiennes pour faire renaître ce musée exceptionnel. Zaid Ghazi Saadallah, directeur du musée de Mossoul, et Ariane Thomas, directrice du département des Antiquités orientales du musée du Louvre, ont répondu aux questions d’"Archéologia".