De 2014 à 2017, la deuxième ville d’Irak a été la capitale du califat de l’Etat islamique. Quand elle est reconquise par l’armée irakienne, elle n’est plus qu’un impressionnant champ de ruines et de gravats. Sans aide de Bagdad, ses habitants ont retroussé leurs manches pour la reconstruire.

A mesure que l'armée irakienne et les forces de la Coalition ont avancé pour reprendre Mossoul, en 2016, les Irakiens jetés sur les routes ont relaté des histoires déchirantes sur le règne brutal de l'État islamique.

En deux années et demie d'occupation à Mossoul, au nord de l'Irak, l'organisation Etat islamique a tenté de modeler une « femme nouvelle » à l'image de son idéologie. "Causette" s'est rendu dans les zones récemment libérées de l'est de la ville pour recueillir le témoignage de ses habitantes qui, jusqu'ici, ne pouvaient pas parler de l'enfer qu'elles ont traversé.

Au nom de Jésus, les Free Burma Rangers, des missionnaires armés menés par un ex-major des forces spéciales américaines, interviennent au coeur des combats à Mossoul pour sauver des vies. Au mépris du risque et des règles de sécurité.

Victimes par milliers, exode massif, destructions : les civils, à commencer par les plus jeunes, paient un lourd tribut à la libération de Mossoul, proclamée le 9 juillet 2017. Comment soigner les corps et âmes ?

Après presque trois années d'occupation, Mossoul, l'ancienne capitale irakienne de l'Etat islamique, est en train de renaître. Mais si à l'est du Tigre la vie a repris de plus belle, de l'autre côté du fleuve règne toujours la désolation, entre ruines et cadavres.

Dans Mossoul en ruine, la méfiance est générale. Des policiers irakiens traquent les djihadistes en fuite. Mais que faire quand les listes sont truffées d'erreurs et que tout le monde porte le même nom ?

Mossoul. Les commandos irakiens de la Division d'or, entraînés par les Américains et les Français, étaient en première ligne des combats contre les djihadistes.

Irak. La grande mosquée Al-Nouri est le dernier bastion de Daech. C'est là, en 2014, qu'Abou Bakr al-Baghdadi a proclamé son "califat". Pour la reprendre aux djihadistes, la coalition mène une offensive sanglante. Reportage.

Pendant deux ans, Marie, une chaldéenne de 38 ans originaire de Mossoul a été l'esclave sexuelle et la bonne à tout faire d'émirs de l'Etat islamique. Vendue plus de seize fois, d'Irak en Syrie, elle témoigne aujourd'hui de la barbarie des fous de Dieu.

D'octobre 2016 à juillet 2017, Mossoul, deuxième ville d'Irak, est le théâtre du conflit urbain le plus important depuis la Seconde Guerre mondiale. L'armée déloge l'organisation de l'État islamique (El ou Daech), qui en avait fait la « capitale » de son « califat » en 2014, entraînant le déplacement de près d'un million de personnes. Six années après, la ville fait face au défi de la reconstruction.