"Je suis un portraitiste" dit le cinéaste inspiré par les jeunes filles, ses compagnes le plus souvent. Il raconte celles qui ont habité ses films et sa vie jusqu'à Isild Le Besco : sa dernière égérie, héroîne de son nouveau film, "L'Intouchable".

Le cinéaste Benoit Jacquot l'a filmé et fréquenté très jeune. L'historienne de la psychanalyse Elisabeth Roudinesco le défend dans un essai vif et limpide. Dialogue de passionnés autour de la figure toujours controversée de Jacques Lacan.

Multinommé aux Césars pour ″Les Adieux à la reine″, Benoît Jacquot voit disparaître le cinéma sans une once de mélancolie.

Dans "Journal d'une femme de chambre", le cinéaste dénonce une société déliquescente. Passionné, stakhanoviste, il n'est pas du genre à s'apitoyer.

"Au fond des bois" dépeint la rencontre entre une bourgeoise et un vagabond. Benoît Jacquot réalise un film vertigineux sur l'apprentissage de la féminité.

Adapté du roman de Chantal Thomas, "Les Adieux à la reine" est une belle méditation sur les apparences. Pour "Transfuge", Benoît Jacquot revient sur la fabrication de son film, sur sa conception de la politique et de la Révolution.

Dans leurs films, Sophie Fillières, Benoît Jacquot et Philippe Lioret parlent de pannes : pannes d'amour, d'inspiration, de soi-même. Pour Première, ils étaient loin d'être en panne de discussion. Conversation entre trois réalisateurs

L'année de Benoît Jacquot. Il commence 2004 avec Catherine Deneuve, quand l'actrice le choisit comme cinéaste ; il termine l'année avec Isild Le Besco, déliant ainsi un pacte passé depuis leur premier film ensemble.

En trois portraits de femmes dans la tourmente de l'histoire et des sentiments, le cinéaste Benoît Jacquot peint avec force la fin de règne de Marie-Antoinette, personnage fantasmatique qui n'en finit pas d'obséder notre siècle.

La manière dont Benoit Jacquot a été ″traité″ dans ″Positif″ reflète la position de notre revue vis-à-vis de la politique des auteurs, ce que nous préférons appeler ″théorie de l'auteur″, terme moins figé, plus souple. La première période dite extrême, radicale ou, justement, quelque peu ″théorique″, de la carrière du cinéaste ne nous avait guère convaincus. Puis, avec ″La Désenchantée″ (1990), il nous a semblé redécouvrir un metteur en scène qui se remettait en question. Depuis, nous n'avons cessé de suivre sa filmographie, d'un oeil curieux, non pas inconditionnel mais bienveillant.