Le Premier ministre libanais Saad Hariri a donné une somme astronomique à un top-modèle sudafricain. La nouvelle a traumatisé le pays, au bord de la banqueroute. Un article ironique d’"Al-Modon".

Des centaines de milliers de Libanais, toutes confessions confondues, occupent les rues pour conspuer les dirigeants corrompus. Cette prise de conscience collective tiendra-t-elle face aux réflexes communautaristes ?

Pour les manifestants libanais, l’invective est devenue la juste réponse à une classe politique vulgaire et décadente, et le seul registre linguistique qu’elle peut comprendre. Tour d'horizon de la presse libanaise.

Malgré la démission du Premier ministre, les manifestations continuent contre le pouvoir, plongeant le pays du Cèdre dans l'incertitude.

De Beyrouth à Tripoli, Tyr ou Saïda, un soulèvement sans précédent fait vibrer le Liban depuis le 17 octobre 2019. Malak, Mohammad, Wael, Nivine ou Anita font partie de ces milliers de manifestants de toutes confessions et origines sociales qui crient notamment leur ras-le-bol de la corruption. A travers eux s’exprime le rêve d'unité d'un peuple que la classe politique a toujours réussi à diviser pour mieux régner.

Maghreb et Machrek ont-ils retrouvé, par la grâce des soulèvements populaires, une forme de destin commun ? C'est ce qu'une partie de la jeunesse libanaise veut croire.

Au coeur de la contestation qui a gagné le pays depuis l'automne 2019 surgit une nouvelle génération de militantes déterminées.

Habitués au blocus, rongés par la misère et les maladies, les habitants du tristement célèbre camp situé à Beyrouth ont bien d’autres préoccupations que le Covid-19. Mais çà et là la solidarité s’organise malgré tout.

Coup de sang de l’ancien rédacteur en chef de "L’Orient-Le Jour", le quotidien francophone de Beyrouth, face à un pays qui depuis quatre décennies n’en finit pas de se suicider et qui sombre chaque jour un peu plus dans la crise. Un texte rédigé pour "Courrier international".

Deux jours après la double explosion du 4 août 2020, la visite d’Emmanuel Macron à Beyrouth, saluée par la majorité des médias libanais, n’était pas uniquement un geste de solidarité envers un pays ami effondré et en colère. L’idée de ne plus laisser le Liban continuer sa descente aux enfers et devenir une nouvelle Somalie fait son chemin sous l’impulsion de la France. Mais le pays du Cèdre est l’otage de conflits régionaux transformé en un État de non-droit.

Le verdict décevant qui vient d’être rendu sur l’assassinat de l’ex-Premier ministre Hariri n’augure rien de bon. Les Libanais redoutent que les vrais responsables de la double explosion de Beyrouth ne soient jamais condamnés.

Dans cet article daté de juillet 2020, bien avant le verdict du 18 août, ce journaliste prédisait déjà que le tribunal onusien chargé de l’assassinat de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri allait céder aux pressions politiques.