Le cimetière syrien de Daraya se trouve dans le creux d'une vallée en contrebas du village libanais du même nom. Les sépultures s'étalent à l'ombre de grands chênes. Elles sont garnies de fleurs fraîches déposées dans des vases ou plantées entre les herbes folles. Le lieu a l'odeur du baume aux herbes dont on enduit les corps avant de les mettre en terre...

Dès la seconde moitié du XXe siècle, le Liban ne peut échapper à une logique d’affrontements internes. Annoncée avec la crise de 1958, la guerre civile qui débute en 1975 est marquée par une succession de conflits sanglants, de trêves et de recompositions politiques. Le cauchemar se termine en 1990, mais le pays du Cèdre en sort exsangue et sans avoir réglé ses problèmes structuraux. Sommaire. L’augure de 1958. Quinze ans de malheurs. Quand Damas change de cap. De quoi vivent les Libanais ? Un conflit complexe analysé sans nuances. Rêves sionistes au pays du Cèdre.

L’application des accords de Taëf conclus en 1989 met progressivement fin au cauchemar des Libanais. S’il permet au pays de panser ses plaies, le retour à la paix ouvre la voie à l’affairisme et à la mise en place de politiques d’inspiration libérale, qui alourdissent peu à peu l’endettement extérieur. Quant au système confessionnel, il demeure plus que jamais ancré dans les luttes de pouvoir, tandis que les ingérences étrangères persistent. Sommaire. La marche contrariée vers l’unité. Une banque centrale à la manoeuvre. Dans la tourmente de la guerre des frontières. Les défis du Sud libéré.

Le retrait des forces armées syriennes en avril 2005, après l’immense colère populaire provoquée par l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, ouvre une période d’espérance dans le pays du Cèdre. Mais l’immobilisme de la classe dirigeante et la persistance d’ingérences étrangères empêchent toute amélioration de la situation politique et économique. Déçue, la population finit par investir la rue en 2019. Sommaire. Un conflit de 33 jours. Alliance historique dans le camp chrétien. En attendant la manne gazière. L’ombre des disparus. Le Hezbollah maître des armes.

La ville la plus déshéritée du pays se révolte. A la famine se sont ajoutées des mesures de confinement que personne ne peut respecter.

Le 4 août 2020, 500 t de nitrate d'ammonium soufflaient une partie de la capitale libanaise. Depuis, les Beyrouthins et les ONG ont réparé des dizaines de milliers de portes et fenêtres. Mais la profonde crise économique, accentuée par une crise sanitaire catastrophique, augmente le sentiment de désespoir et de colère. Reportage.

Le film libanais "Mahbas" de Sophie Boutros s'apprête à prendre la route des festivals de cinéma du monde entier tout au long de l'été. Le long-métrage, qui a enregistré 80 000 entrées dans son pays depuis sa sortie au printemps et qui est resté à l'affiche plus de treize semaines (une durée extraordinaire), ira aux États-Unis, dans plusieurs pays d'Europe, et même en Australie.

Al Kamandjâti, « le violoniste » en arabe, est une association qui a pour but de fonder des écoles de musique pour les enfants de Palestine, particulièrement ceux qui vivent dans des camps de réfugiés en Cisjordanie et au Liban...

À Beyrouth, ce fief de la disapora arménienne abrite encore de nombreux petits métiers. Certes gagnés par l’âge, boutiquiers, artisans et épiciers continuent à donner au quartier son identité.

Le Moyen-Orient semble aux portes d’un nouveau conflit. Tous les éléments d’une grande déflagration paraissent réunis : un prince saoudien déterminé à freiner l’hégémonie de Téhéran, un gouvernement israélien soutenu par les Saoudiens... Le Liban sera-t-il le nouveau lieu de cette confrontation ? Les analyses de "Ha’Aretz", "L’Orient-Le Jour", "Al-Modon", "Foreign Policy", "Al-Hayat" et les points de vue des journaux saoudiens et iraniens. Sommaire. Qui veut d'une guerre au Moyen-Orient ? Riyad sera isolé dans sa nouvelle aventure. Contre Téhéran, trois va-t-en-guerre.

La démission du Premier ministre libanais Saad Hariri et les rumeurs sur sa détention à Riyad, puis son envol vers Paris ont exposé au monde les difficultés engendrées par la double tutelle irano-saoudienne sur le pays.

Plus fort que jamais après ses victoires en Syrie face à Daech, le Parti de Dieu domine un pays du Cèdre hanté par le spectre de la guerre civile.