La véritable valeur ajoutée du design est encore trop souvent ignorée en France.

L'analyse des blogs grâce à un outil proposé par Benjamin Gratton permet aux entreprises de savoir ce que les consommateurs ont dans la tête

Spécialiste du "dress code" des marques, Gilles Deléris et Denis Gancel voient dans la couleur un élément de construction identitaire aussi déterminant qu'un slogan, ou un packaging.

A l'ère du numérique et de la mondialisation, la traditionnelle publicité par l'objet est toujours aussi efficace pour les PME et TPE.

Le marketing affinitaire vise à doter la marque d'ambassadeurs.

A l'aune du Web et de la dématérialisation, le consommateur semble confronté à une indéniable saturation médiatique. Les encouragements à franchir les derniers mètres le séparant du produit ne sont pas aussi productifs qu'auparavant. Et si la bonne vieille méthode du fameux cadeau Bonux de Procter & Gamble - revisitée et adaptée aux goûts du jour - était finalement la plus pertinente pour emporter la décision des indécis et blasés en tout genre ? Avec des obstacles de coûts et d'interactivité en passe d'être contournés.

Quel est le point commun entre Air France, Banque Populaire ou Vente-privée.com ? Toutes ces entreprises ont misé sur des stratégies musclées de fidélisation de leurs clients avec des programmes de fidélité personnalisés, un service client bétonné ou une interactivité développée. Sur des marchés matures comme ceux sur lesquels elles opèrent, la période n'est plus à la seule expansion agressive, mais à la consolidation des arrières.

Les entreprises plébiscitent encore et toujours le street-marketing. A l'exemple du magazine féminin Grazia qui distribue des ballons gonflables en forme de chien dans le jardin des Tuileries lors de la Fashion Week. Une pratique en effet guère nouvelle, puisque l'homme-sandwich est apparu dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Objet promotionnel, prime d'incitation à l'achat, cadeau d'affaires. La publicité par l'objet reste un incontournable dans la communication d'une PME, que ce soit pour développer sa notoriété et son image, ou renforcer des liens. Ce retour aux fondamentaux ne se fait pas sans une certaine vigilance sur l'ensemble des critères à respecter et des choix à opérer pour faire d'une dépense un investissement.

Moins florissante que par le passé, l'industrie pharmaceutique voit son modèle bousculé par le développement des génériques, la fin des médicaments blockbusters, l'exigence grandissante des autorités sanitaires et la volonté de l'Etat de réduire les dépenses de santé.

Rencontre, en septembre 2010, avec Thierry Maillet, consultant-enseignant en marketing et auteur d'un essai consacré à cette discipline, qui revient sur les changements en cours dans ce domaine. Premier à repérer la naissance du consomm'acteur au début des années 2000, le consultant-enseignant souligne aujourd'hui la portée du changement en cours : la fonction du marketing est de réactualiser la notion de progrès dans la phase de démocratisation de la consommation actuelle.