Aurait-il tiré les leçons de sa surexposition médiatique aux lendemains du 13 novembre ? Après l'arrestation de Salah Abdeslam et les attentats de Bruxelles, le juge Marc Trévidic s'est fait plus discret sur les chaînes d'info. Pourtant, l'ex-star de l'antiterrorisme aime les médias. Qui le lui rendent bien. Il devise aussi bien du salafisme que de sa passion pour le rock ou de son premier roman. Un mélange des genres qui ne lui vaut pas que des amis.

François-Bernard Huyghe est directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Il est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à la guerre de l'information, dont « La désinformation - Les armes du faux »(Armand Colin, 2016).

En quelques années, la veille média à 360°est devenue incontournable dans les pratiques des veilleurs, en France. Si les sources d'informations traditionnelles sont toujours légions, les acteurs historiques font aujourd'hui évoluer leurs solutions au rythme des réseaux sociaux et du traitement automatique des langues. Le développement de la veille à 360°favorise également l'arrivée de nouveaux entrants qui évoluent plutôt dans le registre des réseaux sociaux.

La mise en examen du milliardaire breton pour "corruption d'agents publics étrangers" est un véritable séisme judiciaire et met sous les projecteurs les coulisses troubles des activités de son groupe en Afrique. Sommaire. Vincent Bolloré, la chute. En Afrique, un empire très bien gardé. Canal dans la spirale de la censure et du déclin. Des politiques menés en bateau.

Propagande, désinformation : attention, les images mentent ! C'est le thème étayé par l'exposition iconoclaste qui se tient du 18 mai au 13 juillet au musée d'Histoire contemporaine à l'Hôtel national des Invalides.

L'essayiste avait dit s'imposer une diète médiatique. Il publie pourtant deux nouveaux livres où s'exprime essentiellement de l'amertume : celle de ne pouvoir jouir du statut d'intellectuel à l'ancienne.

Ce questionnement constitue l'un des champs de l'archéologie des médias, dont le PAMAL, unité de recherche de l'Ecole supérieure d'art d'Avignon (ESAA), a fait sa spécialité. Nourrie entre autres par les écrits de Friedrich Kittler, cette (anti)discipline en pleine invention refuse de distinguer la part du hardware de celle du software - d'où le terme d'archéologie, qui suggère une volonté d'aller sonder jusqu'au coeur matériel des oeuvres...

La couverture des attentats de janvier 2015 par les médias a suscité un embryon de débat. Le CSA a froncé les sourcils, les médias se sont braqués, et le cirque continue.

"Impasse Adam Smith" (2002), "l'Empire du moindre mal. Essai sur la civilisation libérale" (2007), "les Mystères de la gauche" (2013) et "Notre ennemi, le capital" (paru en janvier 2017 aux éditions Climats) : livre après livre, la pensée du philosophe Jean-Claude Michéa est âprement discutée, célébrée, contestée. Disciple de l'écrivain anglais George Orwell et du philosophe américain Christopher Lasch, ce témoin de la décence des gens ordinaires veut comprendre pourquoi ce sont les révolutions accomplies par la gauche qui permettent au capitalisme d'accomplir ses plus grands bonds en avant.