Cet article propose de tracer une histoire des médias des immigrés marocains en France. Il vise à déconstruire deux lieux communs sur ce sujet : le premier renvoie à l'inexistence supposée des médias des immigrés marocains ; le second, à leur prétendue nouveauté attribuée à l'apparition des médias informatisés. Ainsi, et à travers une double approche communicationnelle et historique, sont analysés les spécificités et les régimes de communication des productions éditoriales de ces immigrés remontant au début du XXe siècle.

Le pluriel des "Lectures de la caricature" motive les pages de ce dossier. Etant donné la diversité des contextes et l'étendue des réseaux qu'elle traverse, l'image n'est plus une promesse partagée dans le cercle étroit d'un média et de son lectorat. Elle est pour ainsi dire dispersée et disponible pour être réévaluée par d'autres médias et d'autres lectorats. Les événements de Charlie Hebdo en janvier 2015 auront scellé tragiquement cette nouvelle géographie des arènes publiques mondialisées.

La publication du numéro "des survivants" de Charlie Hebdo soulève des enjeux particulièrement forts pour ceux qui questionnent le rôle, les fonctions et les modalités d'énonciation et d'interprétation des discours médiatiques. · partir d'un corpus de presse française et anglo-saxonne, l'article examina les conditions médiatiques particulières liées à l'hypermédiatisation du numéro du 14 janvier 2015 puis se pencha sur le dessin lui-même afin de voir en quoi celui-ci est ambigu.

Décryptage de l'emprise vaste et rapide du moteur de recherche américain Google qui vise à structurer les informations, selon un modèle idéologique, culturel et bien sûr économique. La quintessence de Google n'est-elle pas de donner à lire des contenus savamment sélectionnés tout en développant tout un arsenal d'outils de plus en plus perfectionnés ?

Loin de développer notre esprit critique, Internet nous rend plus crédules aux croyances irrationnelles. Telle est la thèse de Gérald Bronner, spécialiste de la sociologie cognitive. "Les mécanismes latents qui fonctionnent depuis l'homme préhistorique û la vigilance aux risques, la peur du danger û sont réactivés à la puissance au carré sur Internet. Or sur ce marché dérégulé de l'information, les filtres des "gatekeepers" censés opérer le tri entre le vrai et le faux et entre le bien et le mal n'agissent plus", s'alarme-t-il.

Absurdes, trash ou poétiques, accros à l'actu ou plus distants, ils posent un regard libre et décalé sur la marche du monde. Rencontre avec Vincent Dedienne, Pierre-Emmanuel Barré et Nicole Ferroni, qui font passer l'information autrement.

La journaliste a quitté I-Télé après dix ans de bons et loyaux services, suite à la longue grève de l'automne dernier. Sonia Chironi revient en compagnie d'une cinquantaine de ses anciens collègues avec le projet Explicite, à découvrir sur les réseaux sociaux.

Campbell Brown, responsable chez le réseau social des partenariats avec la presse, était en Europe le 6 avril.

Les journalistes sont tombés de leur piédestal. Qui raconte le monde aujourd'hui ? Les sites Web animés par de puissants algorithmes ou les groupes de presse aux mains des industriels ? Les réponses du 1.

Les UGC, pour "user generated contents", sont des photos ou vidéos prises par des personnes qui ne sont pas des journalistes professionnels. Saisis sur le vif par de simples témoins, ces clichés captés au smartphone sont diffusés sur les réseaux sociaux, où les médias qui couvrent l'actualité à chaud traquent désormais systématiquement les images les plus fortes.

Ils portent le numéro 3 et jouent un rôle crucial dans les mêlées et le jeu d'attaque, eux, ce sont les piliers droits. Les joueurs de rugby les mieux payés et... les plus ignorés des médias.