Parmi des milliers de disques écoutés, plus de soixante-dix se sont vus décerner un Diapason d'or en 2020. Et dix-sept nous ont fait chavirer plus que de raison, accédant aujourd'hui à la récompense suprême : "Diapason d'or" de l'année. Dévoilé le 30 novembre sur l'antenne de France Musique, ce palmarès est aussi un parfait aide mémoire à l'heure des cadeaux de Noël! Vous voulez savoir ce qu'en pensent les heureux élus? Nous le leur avons demandé.

A travers une sélection de 10 disques, "Diapason" met en lumière la transposition musicale de la colère.

En dix disques, "Diapason" invite à explorer le thème du sexe à l'opéra.

"Une musique encore plus musique", c'est la quête de Schumann lorsqu'il ouvre, en 1842, un nouveau chapitre de son répertoire.

En marge de sa discographie officielle (et tardive), une avalanche d'archives enrichit le legs du pianiste cubain Jorge Bolet, maître d'une virtuosité bel cantiste, méticuleuse et flambloyante

Le 4 septembre dernier, le contrebassiste Gary Peacock disparaissait à l'âge de 85 ans. Retour en dix disques phares sur le roman d'une vie de musicien hors du commun placée sous le signe de la liberté.

Il y a quarante ans, Donald Fagen dévoilait son premier 33-tours, "The Nightfly", enregistré sans son alter ego Walter Becker, l'autre moitié créative de Steely Dan, groupe culte dont ils étaient les deux têtes pensantes. Ce classique instantané a depuis touché plusieurs générations. Retour, à travers les disques de Donald Fagen et de Steely Dan sur une saga musicale où se sont toujours harmonieusement mêlés la pop, le R&B et bien sûr le jazz. Sommaire. "The Nightfly", what a beautiful world. "Aja", le point d'équilibre. "Gaucho", le diable dans les détails.

Le page est un jeune noble entré au service d'un aîné censé l'initier par l'exemple aux codes de l'honneur et de convenance. La réalité était tout autre, du moins dans le répertoire lyrique français du XIXe siècle : "Noble page du comte Ory, / Serez un jour digne de lui" vaut brevet de filouterie. Le Chérubin de Beaumarchais n'est sans doute pas le premier du genre qu'aient caressé les feux de la rampe, mais le modèle d'un personnage récurrent du théâtre d'Eugène Scribe, incarnation du voyeurisme qui l'alimente.