La « sortie hors du corps » serait-elle une nouvelle énigme, au même titre que les conversions ont pu l'être il y a plusieurs décennies ? Quoi de plus mystérieux en effet que ce phénomène, et de plus insaisissable aussi ? Pourtant, depuis quelques années, les spécialistes des neurosciences et les cliniciens se penchent sur le phénomène.

Les nouvelles technologies et les progrès scientifiques éclairent certains mystères sur le fonctionnement de cet organe, le plus sophistiqué du monde animal, capable de s'adapter, de se réparer et de se renouveler. Enquête.

Les études se multiplient pour comprendre le rôle joué par les réseaux lymphatiques du cerveau - récemment découverts - sur la santé de cet organe et leur implication dans les maladies neurodégénératives.

Remettre en cause des théories empiriques, telle est aussi la tâche des scientifiques. Prenons-en pour preuve la récente étude sur l'attention visuelle d'Alexandre Zénon. Ses résultats imposent de reconsidérer l'ensemble de la littérature sur le sujet.

Et si les jeux électroniques permettaient aux élèves de progresser ? C'est le pari que font des neuroscientifiques français, qui testent leur efficacité dans plusieurs académies.

Bien dormir est essentiel pour se souvenir. Mais que se passe-t-il alors dans notre cerveau ? Aujourd'hui, les neuroscientifiques explorent avec une précision de plus en plus grande les mécanismes liés à la consolidation de la mémoire. En visualisant l'activité de quelques neurones chez la souris, ils ont même pu décoder ses « rêves » et récemment démontrer qu'elle rejoue les informations de la veille pour mieux les mémoriser ! Chez l'homme, l'observation des aires cérébrales activées pendant le sommeil indique que dormir favorise le stockage des informations à long terme.

Apprécions-nous certaines musiques parce qu'elles nous rappellent des événements heureux, ou seulement parce qu'elles nous plaisent ?

Dans notre cerveau, les mêmes neurones représentent l'espace qui entoure notre corps et celui qui entoure le corps d'autres personnes.

L'article 24 bis, introduit dans la loi de bioéthique au cours de sa révision, marque un tournant : l'entrée des neurosciences dans le champ judiciaire français.

Les neurosciences pourraient être utilisées bientôt par la justice française pour vérifier si une personne ment, ou si elle est responsable de ses actes. Les premières tentatives ont déjà eu lieu en Inde et aux Etats-Unis. Faut-il s'en inquiéter ?

Même au milieu d'une foule bruyante, nous parvenons à comprendre ce que nous dit un interlocuteur. Les mécanismes neuronaux qui sous-tendent cette capacité ont été élucidés.

Trop longtemps défini par ses inaptitudes, le nourrisson fait preuve au contraire d'exceptionnelles capacités à apprendre. Les neuroscientifiques ont imaginé des expériences raffinées qui révèlent cette intelligence précoce aussi bien en maths que pour le langage ou les relations sociales.