Dormir une demi-heure de plus par nuit permettra-t-il de réduire une surcharge pondérale.

Malgré toutes les mesures de prévention, l'obésité progresse toujours dans le monde. Un fléau qui n'épargne pas la France, qui décide de s'attaquer aux racines du mal : nos habitudes alimentaires.

A Dijon, deux chambres calorimétriques, bourrées de capteurs, mesurent nos gestes du quotidien. Objectif : apprendre à bouger et lutter contre les kilos.

L'industrie des sodas encourage l'idée que si les gens sont actifs, ils peuvent se permettre de boire ou manger ce qu'ils veulent. Mais ce n'est pas ce que la médecine nous dit.

L'obésité a des conséquences néfastes sur la santé : diabète, hypertension, maladies cardio-vasculaires, notamment. Les conséquences psychologiques, telle une faible estime de soi, en sont une autre facette. Les limites de la lutte contre l'obésité sont nombreuses, tant la maladie est complexe et dépend des comportements et de l'environnement.

L'obésite est le mal du XXIe siècle. Elle touche déjà plusieurs millions d'individus dans les pays développés. Elle entraîne un sur-risque de pathologies métaboliques dont le diabète, de maladies cardiovasculaires et de décès.

"Comment est-ce possible que les gens grossissent encore alors qu'il existe tant de façons de maigrir ?", demande le Dr Luc Evenepoel. L'anaesthésiste flamans basé au Cap est confronté chaque jour à des patients obèses ayant besoin d'interventions (chirurgie bariatique) pour maigrir. Il a cherché à évaluer, preuves scientifiques à l'appui, l'efficacité des différentes approches visant à retrouver la minceur (et à la conserver).