"Vers l'Orient compliqué, je volais avec des idées simples." Cette phrase du général de Gaulle ouvrant le premier tome des "Mémoires de guerre" est un rappel au pragmatisme. Dans cette attente insupportable pour les populations de la bande de Gaza sous les bombes, dans cette crainte du pire qui, déjà, a commencé de s'accomplir, dans l'espoir de voir le cauchemar s'arrêter (mais comment ?), bref, dans l'incertitude qui tient lieu de vie et de mort à la fois, il faut s'en tenir aux faits.

Notre envoyé spécial Boris Mabillard était aux premières loges quand Vladimir Poutine a lancé ses troupes en direction de Kharkiv, ouvrant un nouveau front dans sa croisade contre l'Occident. Le président Zelensky appelle à l'aide, mais qui l'entend ? L'Europe est pourtant face à son destin.

Les forces russes tentent depuis des semaines de s’emparer de Bakhmout. Cette ville sans importance stratégique mais théâtre d’un terrible carnage, est le nouveau symbole de la résistance ukrainienne, raconte ce journal de Kiev.

De Kharkiv à Izioum en passant par la région de Kramatorsk, les environs de Donetsk et Bakhmout assiégé, ce journaliste hongrois raconte la férocité des combats et le calvaire des habitants à l'aube du premier anniversaire de la guerre. L'artice se poursuit par une revue de presse intitulée "La Modalvie, la prochaine cible de Moscou ?".

Comment les Ukrainiens continuent-ils de vivre malgré tout ? De Marioupol à Horodnia, de Kiev à Bakhmout ou Mikolaïv, la presse étrangère raconte leur incroyable résilience. Sommaire. "Photographier l'enfer". Un jour sans fin à Marioupol. Oublier l'invasion le temps d'une fête. L'obscurité dévore tout autour d'elle. La guerre entre dans une phase décisive. La nouvelle diatribe de Poutine contre l'Occident. La "grande offensive" est-elle imminente ? Les grandes phases du conflit. A Bakhmout, "c'est une pure folie, boucherie". La guerre en chiffres.

Ces dernières semaines, la Pologne et la Slovaquie ont livré des chasseurs MiG-29 à Kiev. Les États-Unis hésitent. Si d'autres alliés franchissaient le pas, leur décision serait peu utile par certains, alors que c'est une priorité pour d'autres. Sommaire. Oui, et pas que pour la contre-offensive. Non, ça ne changerait rien à court terme.

Menée à la mi-mai, la dernière opération israélienne meurtrière était la douzième en dix-sept ans. Selon le quotidien de gauche "Ha’Aretz", elle révèle une fois encore l’échec total de la politique d’Israël dans l’enclave palestinienne.

Après plus de six mois de préparatifs tenus secrets, Kiev a bel et bien lancé la contre-attaque tant attendue contre les forces russes dans le sud et l’est du pays, malgré la destruction du barrage de Kakhovka. Disposant désormais de blindés occidentaux, l’armée ukrainienne doit miser sur le choc, la rapidité et la surprise pour espérer mener à bien son opération, analyse l’hebdomadaire britannique de référence "The Economist". Sommaire. Ukraine. Le point de bascule. La prochaine catastrophe sera-t-elle nucléaire ? Le cauchemar des évacués. La longue histoire de l'eau comme arme de guerre.

Depuis novembre, les houthis multiplient les agressions contre Israël et contre tous les navires marchands transitant en mer Rouge liés de près ou de loin à l'État hébreu. Le mouvement armé inquiète par sa violence.

Ils étaient une famille sans histoires de Lyman, près de Donetsk. Puis, après dix ans de pression du voisin russe, la guerre est arrivée pour de bon en février dernier, et le clan a éclaté. Un an plus tard, alors que certains sont partis vers l'Ouest et que d'autres sont passés côté russe, pourront-ils reformer une famille un jour ?

Depuis l’annexion de la Crimée, en 2014, la stratégique ville de l’est de l’Ukraine se dérobait a la convoitise de Vladimir Poutine. Le maître du Kremlin s'en est finalement emparé, en mai 2022, au terme de 80 jours de carnage et au prix d'une destruction quasi totale. Au milieu des décombres, les habitants qui ont échappé aux bombes et à la déportation observent, impuissants, l’occupant effacer méthodiquement les traces de ses crimes.

Cet article pose des questions majeures pourtant rarement soulevées comme telles dans des revues d’histoire et plus généralement de sciences sociales : quels sont les effets des financements sur la recherche, surtout lorsqu’ils émanent des armées et des industries de l’armement ? Dans ces domaines et sur ces sujets, une indépendance est-elle possible ? Quelle frontière, si c’en est une, sépare l’expertise et les sciences sociales ?