Prix doux, serveurs aux petits soins, les parlementaires sont accros à leur zinc. Pour boire des coups. Ou en donner.

Porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée, cette élue est la nouvelle compagne de Manuel Valls.

Richard Ferrand vient d'être propulsé à la présidence de l'Assemblée et François de Rugy a été choisi pour succéder à Nicolas Hulot. A la trappe, les promesses de renouvellement et d'audace ! Ces personnalités déjà usées dans de vieux partis ont pour principal sinon seul mérite d'avoir cru très tôt en Emmanuel Macron.

Le militant mauritanien Biram Dah Abeid a réussi à se faire élire député... depuis sa cellule de la prison de Nouakchott.

La réforme de 2018 devait pousser le Sénat vers plus de transparence et un meilleur contrôle des frais de mandat de ses élus, qui s'élèvent, pour chacun d'entre eux, au minimum à 70 800 euros par an. Il n'en est rien. Enquête.

Dans l’opinion publique, l’image du Parlement reste celle d’une assemblée trop dépendante de la volonté présidentielle, en dépit des réformes qui visaient à renforcer son rôle propre. Paradoxalement, l’entrée à l’Assemblée nationale de personnes issues de la société civile a contribué à affaiblir sa position. En outre, la crise sanitaire a conduit à légiférer par ordonnances et à réduire le contrôle sur le gouvernement. Il convient de redéfinir les rapports entre l’exécutif et le Parlement.

Albane Gaillot, Sébastien Nadot, Matthieu Orphelin : ces trois député-es ont cru à la promesse de renouveau d’Emmanuel Macron, avant de rompre avec LREM et de renoncer à un nouveau mandat.

Le député David Amess a été assassiné lors de sa permanence parlementaire. Comment maintenir ce lien citoyen tout en assurant la sécurité des élus ? s’interroge le titre conservateur.

Début novembre, scandale au Parlement britannique : Boris Johnson tente de couvrir Owen Paterson, l’un de ses députés, accusé d’avoir défendu les intérêts de deux entreprises contre rémunération. Depuis, le débat sur le "deuxième emploi" des élus fait rage. Sommaire. Oui, l'interdire serait un non-sens. Non, c'est une corruption de la démocratie.

Voici une mesure qui aurait pu figurer parmi les 650 propositions de la Nupes, à entendre François Ruffin ou le "boulanger-candidat" du mouvement, Stéphane Ravacley, regrettant l'absence d'"employés", d'"ouvriers" ou de "chômeurs" à l'Assemblée nationale. S'il n'en est rien, la proposition, évoquée par l'éphémère candidate Christiane Taubira, n'en est pas moins intéressante au pays qui a vu s'embraser la crise des "gilets jaunes" : et si la France instaurait une"parité sociale" à l'Assemblée nationale, comme il existe une parité hommes-femmes ? Sommaire.

Les députés de 2017 novices en politique pour la plupart, étaient la promesse d'un président qui voulait dépoussiérer "l'ancien monde". Ils n'ont pas réussi à modifier les règles. Entretien avec le sociologue Etienne Ollion.

A côté d'eux, Jean-Luc Warsmann, député des Ardennes élu pour la septième fois en juin 2022, passe pour un petit joueur. Gaston Thomson revendique 13 législatures au compteur. Dupont de l'Eure, lui, siégera sous le Directoire, l'Empire, la Restauration et la ne République !