Crise ou pas, les diplômés d'écoles d'ingénieurs tirent toujours leur épingle du jeu grâce à des formations spécialisées ou généralistes, qui restent d'excellents filons pour aborder le marché de l'emploi.

Aux uns, l'université offre d'excellents cursus menant à d'excellents emplois. Aux autres, souvent victimes de la sélection par les maths, des parchemins défavorisés. Conseils pour mieux profiter de la fac.

Quand la conjoncture est incertaine, les entreprises renoncent à investir sur de jeunes diplômés sans expérience. Il existe pourtant des moyens de forcer les portes fermées.

Désormais les recruteurs qui cherchent des débutants tiennent autant compte des stages que des diplômes. Une évolution qui pénalise les étudiants des facs, moins aidés que ceux des écoles pour trouver des entreprises qui les accueillent.

APC Recrutement place des jeunes diplômés qui se sentent "barrés" pour des raisons d'adresse, de patronyme, de faciès. En même temps, ce cabinet peut rendre service à des entreprises qui peinent à attirer des cadres dans certaines banlieues.

Moins de postes d'universitaires et de chercheurs à la sortie de l'Ecole normale supérieure. Même les élèves de la Rue -d'Ulm ont des problèmes de débouchés. L'école de Jaurès, Gracq et Aron s'interroge sur sa vocation.

Les délais pour trouver un emploi, les profils préférés des entreprises, les salaires proposés : "L'Expansion" et le cabinet Towers Perrin ont passé au crible 36 écoles de commerce, 68 écoles d'ingénieurs et des dizaines de diplômes universitaires.

Se trouver, s'assumer, se placer ou s'installer : les itinéraires plus ou moins longs et divers, pour entrer dans la vie adulte dans quatre pays d'Europe. Cette multiplicité de destins résistera-t-elle à la globalisation ?

Les diplômes des Grandes écoles sanctionnent les qualités de l'étudiant à l'entrée, non le savoir acquis lors des études. L'Université s'adapte à ce fait.