Les grands groupes, et désormais les PME, se financent aujourd'hui plus souvent sur le marché de la dette que par le crédit bancaire.

Tour d'horizon des solutions qui s'offrent aux PME françaises qui, soucieuses d'une raréfaction des crédits aux entreprises accordés par les établissements bancaires traditionnels, se tournent vers d'autres sources de financement. Une démarche qui doit être réfléchie, en fonction du secteur, de la taille et du projet de l'entreprise, chaque solution correspondant à une situation précise.

Analyse de l'impact de la frilosité grandissante des banques, sur fond de contraintes réglementaires accrues, sur l'accès au crédit des entreprises françaises, et tout particulièrement des PME. Alors qu'il devient de plus en plus difficile de trouver des financements "classiques", beaucoup sont contraintes de se tourner vers des canaux alternatifs pour démarrer leur activité, traverser une phase de difficultés ou financer leur développement.

Montée en puissance des start-up de l'affacturage en France en 2016. Leur moteur : offrir des prestations rapides, souples et moins coûteuses grâce à l'emploi des technologies numériques. Elles s'approprient aisément le marché des PME-TPE ayant jusqu'à présent des difficultés à accéder aux crédits bancaires et largement délaissées par les affactureurs classiques. Mais ces derniers ne veulent pas se laisser distancer et contre-attaquent sur les marchés qu'ils dominent. Explications avec témoignages de professionnels.

Court dossier portant sur l'attrait et les spécificités des petites et moyennes capitalisations. Moins sensibles aux chocs exogènes, davantage exposées à la croissance de la zone euro, elles sur-performent depuis plus de 15 ans les grandes capitalisations, en cycle baissier comme en cycle haussier. Et ce, d'autant plus en période de reprise et de croissance économique, si l'on s'en fie à l'évolution des marchés boursiers depuis les années 2000. Avec un début d'année mouvementé, 2016 devrait néanmoins être une bonne année pour les petites et moyennes capitalisations.

Pour aider au développement des petites entreprises, le gouvernement propose une série de mesures. Que faut-il en penser ?

Rencontre, en juin 2014, avec Nicolas Lesur, fondateur d'Unilend, le site édité par la Société française pour le financement des PME, spécialisé dans le prêt direct entre particuliers et entreprises. Cette nouvelle forme de financement permet aux entreprises d'emprunter directement et simplement auprès du grand public et aux épargnants de prêter de l'argent directement aux entreprises en recevant des intérêts. Elle s'inscrit dans la tendance montante du financement participatif, ou "crowdfunding", dont la collecte mondiale a dépassé les 3 milliards de dollars en 2013.

Le financement des petites et moyennes entreprises (PME) est l'objet de nombreux débats, en particulier la question de l'insuffisance des ressources financières auxquelles ces dernières peuvent accéder. Ce problème de financement s'explique par les caractéristiques économiques, financières et comportementales des PME, mais également par les particularités des structures du système financier. Les PME doivent en effet souvent faire face à un déficit d'information concernant les possibilités de financement offertes par les banques.

Lappel au financement participatif est-il un simple coup de com ou une vraie solution pour les PME en difficulté ?