Cette semaine, il joue à la fois Jésus et un caricaturiste alcoolique. Mais comment fait-il ?

Dos tourné à la caméra, un capuchon sur la tête, Joaquin Phoenix annonce son désir de quitter les plateaux de tournage. De temps en temps, son visage se découvre. Des cheveux longs, une barbe hirsute, des lunettes de soleil composent un personnage à la lisière de la fiction et de la réalité. Réalisé par Casey Affieck, "I'm Still Here" (2010) s'offre comme un autoportrait fantasmatique de l'acteur.

Un prix d'interprétation volatil, une rappeuse hors normes, des fans lo-fi des Power Rangers... Les visages de La deuxième semaine de Festival : Joaquin Phoenix, Danielle Macdonald, Karim Moussaoui, Léonor Serraille & Laetitia Dosch, Vincent Macaigne, Jonathan Vinel & Caroline Poggi, Sean Baker, Elle Fanning, Thierry de Peretti, Chloé Zhao, Eric Caravaca, Josh & Benny Safdie.

Le film qui lui a valu son Prix d'interprétation masculine à Cannes, "A Beautiful Day" de Lynne Ramsay, sort cette semaine en salle. Rencontre au Chateau Marmont, à Los Angeles, avec l'intègre et insaisissable Joaquin Phoenix.

En 1995, Joaquin Phoenix explosait dans "Prête à tout" de Gus Van Sant. Les deux hommes se retrouvent cette année pour "Don't Worry, He Won't Get Far on Foot", une ode à la contre-culture. L'occasion de faire le point sur deux oeuvres dédiées à l'indépendance et à la rébellion. Avec ou sans cause.

Le monde retenait son souffle en attendant de savoir si Joaquin Phoenix allait oui ou non rejoindre l'industrie des superhéros. Il l'a finalement fait, mais à sa manière : "Joker", récit des origines du méchant le plus cintré de Gotham City, promet de ne pas être un film comme les autres. Sulfureux, agressif et sous haute influence scorsesienne. En exclusivité, Joaquin Phoenix raconte la métamorphose la plus dingo de sa carrière.

Accusé d’exalter la figure du mâle blanc réactionnaire, "Joker" de Todd Phillips fait polémique aux Etats-Unis et rejoint la longue liste des films supposés conduire à la violence. Mais les traits grimaçants de Joaquin Phoenix ne sont-ils pas le reflet d’une réalité occultée ? Sommaire.La Farce cachée de l'Amérique. "Joker", de Todd Phillips. "J'ai un appétit pour les rôles extrêmes".

L'officier devenu général, le général devenu empereur, l'empereur devenu tyran... Un quart de siècle après "Gladiator", Ridley Scott et Joaquin Phoenix rempilent pour le biopic ultime : celui de Napoléon Bonaparte. Un film qui s'annonce forcément monumental, mais dont le secret serait plutôt de raconter l'obsession de l'empereur français pour sa femme qui lui échappait sans cesse.

Il vient de gagner l'oscar du meilleur acteur pour son interprétation du Joker. Une reconnaissance pleinement méritée dont il profite pour marteler son engagement pour la protection animale.