Faute d'infrastructures, la petite reine peine à s'imposer comme un réel mode de déplacement.

Dopée par les grèves et la pandémie, la pratique de la petite reine s'est amplifiée dans les villes françaises. Mais entre les « coronapistes » accusées d'enlaidir l'espace urbain et la violence verbale ou physique subie par les cyclistes, elle n'a pas que des allié.es. Pour quelles raisons ce petit deux-roues inoffensif cristallise-t-il autant l'hostilité ?

Chaque jour, 250 000 voitures viennent de l'extérieur dans la métropole lyonnaise pour des déplacements de moins de 3 km en moyenne, ce qui aggrave la pollution de l'air. Mais en développant des transports publics abordables, un réseau express urbain de vélos et tous les déplacements actifs, Lyon offrira bientôt un nouveau partage de la ville.

Les pistes cyclables aménagées à la sortie de l'épidémie de Covid-19 ne passeront pas toutes l'été. Mais l'engouement pour la bicyclette progresse, en ville et même à la campagne.

Ces routes comptent une voie centrale pour les voitures, et deux rives pour les cyclistes. Un accident survenu cet été pose la question de leur sécurité.

Remettre les habitants en selle dans les territoires ruraux permet de répondre à des enjeux tant environnementaux que sociaux à moindre coût. Dans les zones peu denses, actifs, élèves et retraités peuvent utiliser le vélo pour aller au travail, rejoindre leur établissement, faire leurs courses. Les collectivités misent sur les vélos et véhicules doux à assistance électrique, qui réduisent les distances et les dénivelés, et sur l'aménagement de pistes dédiées. Quelques données chiffrées.

Les pistes cyclables sont souvent engorgées et inadaptées aux longs trajets. Ce qui pousse les grandes villes à créer des artères plus structurantes, larges et sécurisées. Cette nouvelle offre répond aux besoins de ceux qui se déplacent vite, à l'instar des vélos à assistance électrique, ou qui ont besoin d'espace, comme les vélos-cargos. Pas besoin de réinventer la route. La conception de ces voies peut être comparée a l'exercice préalable à la naissance des lignes de bus à haut niveau de service.

Vancouver possède le plus long sentier littoral au monde. Le "Seawall", long de 28km, est le lieu de loisirs le plus populaire de la ville. Depuis 2015, la promenade est divisée en deux sections : l'une pour les marcheurs et les joggeurs et l'autre pour les cyclistes. Le vélo est le mode de transport qui connaît la plus forte croissance à Vancouver. La ville jouit aussi d'un privilège dont très peu de villes canadiennes bénéficient : des pistes cyclables dégagées et sans neige, tout au long de l'année. Alors, embarquez pour une découverte de la ville à vélo !