Grand Débat national, Convention citoyenne pour le climat : ces dernières années, les dirigeants français ont semblé engager une dynamique d'ouverture vers les citoyens en amont de la prise de décision politique. Ceci répond notamment aux différents mouvements de contestation qui ont agité le pays - "gilets jaunes", marches pour le climat... Malheureusement, les décisions politiques qui ont suivi ou découlé de ces consultations citoyennes n'ont pas été au rendez-vous des attentes suscitées, à l'instar de la loi Climat et résilience d'août 2021.

Les questions écologiques font régulièrement la une de l’actualité, les rapports se multiplient pour alerter sur le franchissement de limites planétaires, les catastrophes climatiques en tous genres s’accumulent partout dans le monde : tous les éléments sont réunis pour une prise de conscience des enjeux et de l’urgence à agir. Pourtant, même si l’Europe est leader dans les ambitions affichées en matière de baisse des émissions de gaz à effet de serre, l’écologie politique n’est pas parvenue à s’imposer, en France, comme réelle alternative aux autres courants politiques.

La planification retrouverait-elle quelques lettres de noblesse en France, comme semble l’indiquer l’annonce, en mai 2022, de la création d’un secrétariat général à la Planification écologique placé auprès de la Première ministre — plus prometteuse, espérons-le, que le Haut-Commissariat au Plan mis en place en septembre 2020. Si pour l’heure, rien de très concret n’est sorti de ces nouvelles instances institutionnelles, le seul fait que le long terme soit officiellement de retour au cœur des institutions françaises constitue une bonne nouvelle.

Selon les sondages, l'extrême droite recueillerait plus du tiers des votes des électeurs français aux européennes. Sa progression à l'échelle des Vingt-sept pourrait lui faire gagner un cinquième des sièges au Parlement le 9 juin, tandis que les libéraux et écologistes dégringoleraient. De quoi rendre possible l'émergence d'un bloc majoritaire, composé des groupes conservateurs et nationalistes, désormais coalisés contre toute politique écologique consistante.

Isolé, frustré, fatigué... Le ministre écolo n'a pas de relais politiques de poids pour faire avancer sa cause.

Alors que l'environnement devient une cause centrale - et c'est heureux -, "Le Point" a enquêté pour distinguer le vrai du faux et l'urgent du délirant. Sommaire. Les clowns, les vrais spécialistes et les autres... Et Lyon fit sa révolution. Nicolas Hulot, le vertige du creux. Cinquante nuances de vert. Nicholas Stern : "C'est le moment d'augmenter la taxe carbone". Ces Français ont inventé un ciment écolo ! Partha Dasgupta : "On devrait aussi prendre en compte le capital naturel". Le virus du plastique.

Elisabeth Borne a choisi deux techniciennes, Agnès Pannier-Runacher et Amélie de Montchalin, pour incarner une écologie moins idéologique.

Dans son livre "Rouge carbone", le président du Conseil constitutionnel se pose en défenseur de l'environnement.

Guillaume Sainteny, spécialiste du développement durable, de la biodiversité et de la fiscalité écologique, dresse le bilan environnemental du premier quinquennat et dessine la gouvernance à suivre.

La nation européenne la plus vulnérable aux inondations a développé un savoir-faire technique unique au monde

190 pays se retrouvent à Montréal pour définir une stratégie mondiale de protection du vivant, dont dépend l'humanité.

Le 8 mai 2032, un nouveau président engage l'économie française vers une véritable transition écologique. Comment s'y prend-il ? Réponse avec cet agenda imaginé à partir du récent livre de deux experts.