Ressources, technologies, énergie, infrastructures, recyclage : que supposent la fin du moteur thermique et l'essor du tout-électrique ? Sommaire. Une loi qui va tout changer. Ressources, l'explosion prochaine de la demande en métaux. Technologies, l'espoir de la batterie nouvelle génération. Energie, l'inéluctable partage de l'électricité. Infrastructures, le chamboulement annoncé de notre réseau routier. Recyclage, la réinvention de toute une industrie. Vers une refonte complète de notre mobilité.

Sans stratégie européenne rénovée sur la transition énergétique, la néo-industrialisation à la française échouera.

Le président espérait capitaliser sur la popularité du réalisateur écolo en créant la convention citoyenne pour le climat... Il a mis sur orbite un adversaire coriace.

Avec une série de décrets pro-environnement, le président a contenté la jeunesse et la gauche du Parti démocrate. Mais syndicalistes et industriels sont loin d'être enchantés.

Le projet de loi sur le climat sera bientôt présenté à l'Assemblée. L'ombre de l'ancien ministre d'Etat pèse sur les débats et nuit gravement à la santé de la majorité.

Éclipsé du discours public, l’aménagement du territoire détient, par son concept de planification concertée, l’une des clés d’une véritable transition écologique. À condition d’en rénover les finalités et les méthodes. Détails. Pas de chiffres.

Les obstacles, les contraintes et les injonctions contradictoires pour décarboner l’industrie française ne manquent pas. Détails. Pas de chiffres.

Alors qu'on le disait illégitime et inefficace, le sabotage semble bénéficier d'un regain d'intérêt chez les militants écolos, qui réinvestissent ces méthodes d'action tombées en désuétude depuis les années 1980 et renouent avec les premières heures du syndicalisme ouvrier.

Vouloir créer emplois et croissance tout en réduisant les émissions de CO2 implique qu’aucun des deux objectifs n’est jamais atteint. Article extrait de "The Economist". Pas de chiffres.

Montée de l'extrême droite, retour de l'austérité, backlash sur l'écologie. Si le Parlement européen est depuis longtemps un terrain politique hostile pour les tenants d'une gauche de rupture, les choses ne semblent pas devoir s'arranger avec les élections du 9 juin prochain. Élue pour la première fois en 2019 à 29 ans, l'eurodéputée insoumise Manon Aubry, co-présidente du groupe de la Gauche Unitaire Européenne (qui réunit notamment LFI, Podemos, Syriza, Die like) rempile pourtant pour une seconde campagne. Libre-échange, pouvoir des lobbys, Green Deal...

Face à l'horizon d'un monde à +3°C en 2100, d'une France à +4°C, l'adaptation est désormais à l'ordre du jour. Car la météo pourrait bientôt prendre une tournure dystopique. Leitmotiv usé du langage néolibéral, le terme suscite une légitime méfiance. Mais, à l'heure où certains lobbys, soutenus par l'État, imposent leur vision, il est plus que temps de s'emparer des choix d'adaptation. D'autant que l'anticipation des impacts climatiques est d'abord un enjeu de justice, pour les pays vulnérables du Sud, comme pour les travailleurs les plus exposés au Nord.

Reconnaissons-le, écologie et politique ne font pas toujours bon ménage ! La prise en compte des enjeux écologiques dans l’action politique et dans l’organisation sociale reste lente, difficile et parfois décourageante face à la gravité des enjeux. Comment se fait-il que la France, pays hôte de la COP21, ait à nouveau manqué l’objectif qu’elle s’était fixé pour 2019, réduisant ses émissions de 0,9 % au lieu des 1,5 % visés ?