Si les batteries qui équipent les véhicules électriques ont fait des progrès spectaculaires en matière de capacité, l'autonomie reste le point faible relevé par les automobilistes au moment de s'équiper. Mais la technologie « tout solide », remise au goût du jour, pourrait bouleverser la donne.

Au coeur des nouvelles mobilités« propres», elle a encore de nombreux défis à relever avant de pouvoir espérer remplacer les modèles thermiques.

80 % des voitures haut de gamme dans le monde sont d'origine allemandes en 2018, preuve de l'énorme influence qu'ont BMW, Mercedes-Benz ou Daimler sur le marché automobile. Pourtant, l'avenir est loin d'apparaître comme brillant pour ces entreprises. Confrontées à l'évolution du secteur, elles ne semblent pas encore prêtes pour y faire face.

25 000 voitures électriques ont été immatriculées en France en 2017, soit 17 % de plus qu'en 2016. La suite logique d'une croissance qui dure depuis 2011. Pour autant, le secteur progresse assez lentement, sans connaître de véritable envolée. L'offre se développe mais reste surtout adaptée aux conducteurs n'effectuant pas de trop longs trajets de manière régulière, ce qui réduit déjà les consommateurs potentiels. Le prix d'achat, toujours assez élevé, et la frilosité face à la nouveauté sont deux autres freins à ne pas négliger.

Les gestionnaires de flotte doivent répondre au goût des salariés pour les SUV, tout en privilégiant les solutions écologiques. Les moyens d'y parvenir se multiplient. Sommaire. Les tendances 2018. L'écomobilité sur la bonne trajectoire. La voiture autonome pointe son pare-chocs. Le diesel perd enfin du terrain.

Depuis cent vingt ans, l'auto a son Salon à Paris, avec ses stands, ses nouveautés et ses visiteurs toujours nombreux. L'édition 2018 sera le reflet des profonds bouleversements auxquels est aujourd'hui confrontée cette industrie. Sommaire. Comment l'automobile s'électrifie. L'insolent succès des SUV. Comment faire encore rêver d'automobile ? Où en est la voiture autonome ?

Sur le papier, elles ont tout pour séduire. Ecologiquement cool, girondes, de plus en plus autonomes, elles bénéficient de coquettes primes à l'achat et de la bienveillance générale. Mais rien n'y fait. En France, on continue à les bouder. Pas mieux dans le reste de l'Europe où électriques et hybrides ne représentent toujours que 2 % des immatriculations.

Prochainement, la voiture sera totalement différente de celle que l'on connaît aujourd'hui, et les constructeurs allemands, s'ils n'anticipent pas ce changement, pourraient bien perdre leur compétitivité. En effet, à l'avenir la voiture sera à la fois électrique, autonome, connectée au web et partagée, et non plus achetée. Certes l'Allemagne a encore produit 5,5 millions de voitures en 2017, dont 78% dédiées à l'exportation, mais ces voitures qui ont été marquées par une prouesse d'ingénierie vont perdre en importance face aux logiciels et aux batteries importées d'Asie.

Avec respectivement 10 952 et 9 400 immatriculations enregistrées en janvier et février 2020, la voiture électrique a représenté plus de 8% et 5,6% des ventes de véhicules neufs. Un score historique en France ! Déjà autorisé dans plusieurs pays européens et prévu dans la loi d'orientation des mobilités adoptée fin 2019, le "rétrofit" de voitures thermiques en électriques est aussi en passe d'être autorisé dans l'Hexagone : de quoi transformer sa vieille Dodoche en véhicule à batteries. Le temps est-il venu, en cette année 2020, de passer à l'électrique ?

Le nouveau gouvernement entend imposer les voitures zéro carbone dans les entreprises d'ici cinq ans. Il évoque surtout un objectif de neutralité d'émissions, ce qui laisse la porte ouverte à d'autres motorisations que l'électrique