Aujourd'hui à la tête d'AI-Irada, parti d'opposition qu'il a fondé, l'ancien président se voit comme le dépositaire de l'esprit du 14 Janvier et se pose plus que jamais en défenseur de ses acquis.

Des beys à Youssef Chahed, en passant par la présidence de Habib Bourguiba, ils sont les témoins de l'histoire nationale et de ses soubresauts. Visite guidée. 3

De l'ère bourguibienne à la période postrévolutionnaire, il fut le témoin de tous les bouleversements du pays depuis l'indépendance. Décédé le 25 juillet 2019, il laisse un pays désorienté.

Le prochain président de la République devra relever une série de défis majeurs pour l'avenir du pays. Voici, par le menu détail, les plus urgents.

Au premier tour de la présidentielle, le vote des jeunes Tunisiens a révélé un rejet de la politique politicienne. Pour eux, l’enjeu c’est l’économie. Quel sera leur choix aux législatives du 6 octobre 2019 ?

La présidentielle représente un enjeu majeur pour le pays mais aussi pour ses partenaires et amis. De Washington à Abou Dhabi en passant par Paris, Bruxelles, Alger et Rabat, tous les regards étaient ainsi rivés, ce 15 septembre 2019, sur le déroulement de l'élection à la magistrature suprême dans l'unique vraie démocratie issue du Printemps arabe.

Dispersion des voix, fractures territoriales, vote antisystème, offre politique illisible... La nouvelle carte électorale issue des législatives présage de fortes turbulences pour les cinq prochaines années. Décryptage des résultats.

Investi d'une incontestable autorité morale après son élection à la présidence de la République avec plus de 70 % des voix, Kaïs Saïed, sans parti, aura fort à faire pour peser dans le jeu politique. Et imprimer un véritable changement. Analyse.

Participer au pouvoir ou incarner l'opposition aux islamistes ? Tel est le dilemme auquel est confronté le parti de Nabil Karoui, qui peine encore à définir sa ligne politique.

Après des semaines de bras de fer, le président de la République et le patron d'Ennahdha sont enfin parvenus à un consensus sur la formation d'un gouvernement. Mais l'équilibre des pouvoirs demeure précaire.

Covid-19, conflit libyen, crise sociale, frilosité des investisseurs... Les dossiers chauds s'empilent sur le bureau du nouveau locataire de la Kasbah. Qui se veut optimiste.

Entre le président de la République, universitaire légaliste attaché à ses prérogatives, et celui de l'Assemblée, vieux leader politique madré et envahissant, le bras de fer se durcit.