Immunologue reconnu, Alain Fischer vient d’être nommé président de l’Académie des sciences. Il a par ailleurs produit en début d’année un rapport sur la recherche médicale en France, où il appelle à une simplification profonde du système. À la fois médecin, chercheur et enseignant, il partage ses analyses et ses expériences, notamment comme président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale durant la pandémie de Covid-19. Pour ce passionné de recherche, la clé est la culture scientifique.

L’Europe est aujourd’hui l’un des acteurs mondiaux majeurs de la recherche, faisant jeu égal avec les États-Unis et la Chine. Président de la Société Max-Planck pour l’avancement des sciences, l’Allemand Martin Stratmann partage sa vision de la recherche fondamentale, soulignant l’importance de la curiosité et de la liberté laissée aux chercheurs. Une liberté qui passe par des financements importants, dont les retombées ne seront pas immédiates mais qui, pour lui, sont nécessaires afin de maintenir la prospérité économique sur notre continent.

A en croire le primatologue de renom qui a dirigé l’université de Kyoto ainsi que le Conseil scientifique de son pays, les changements prennent du temps au Japon. En témoigne le retard pris dans la vaccination contre le SARSCoV- 2 ou la transition énergétique. En outre, dans le domaine de la recherche, les investissements publics et privés s’opposent et ralentissent l’innovation. Juichi Yamagiwa dresse ici un panorama de la recherche nipponne et affiche sa conviction que, pour résoudre les problèmes environnementaux, il faut connecter les cultures à travers une éthique commune.

Mobilité, financement, accès aux médicaments, coopérations internationales... Le président de la Royal Society est en première ligne pour que la science britannique souffre le moins possible du Brexit. Un travail de diplomatie scientifique autour duquel il s’efforce de mobiliser le gouvernement britannique et les chercheurs des autres pays européens.

Longtemps pionniers, nos scientifiques manquent cruellement de moyens pour faire face à cet enjeu pourtant crucial. Enquête.

Le président de l'Académie des sciences alerte sur le manque d'ambition de la France en matière de recherche.

Le rêve des radioastronomes est en train de se concrétiser avec la sortie de terre de Meerkat, au coeur de l'Afrique du Sud. Cet ensemble de 64 radiotélescopes préfigure un projet plus ambitieux encore : le Square Kilometre Array.

Alors que les lycéens français sont en train de finaliser, en ce mois de mars 2024, la liste de leurs vœux d’orientation post-baccalauréat (le fameux Parcoursup), quel diagnostic peut-on faire aujourd’hui du système français de recherche et d’enseignement supérieur ? Reste-t-il attractif, performant, en phase avec les enjeux d’avenir de notre société ? Pour répondre à cette question, Emmanuel Basset examine d’abord, dans cet article, la façon dont la France investit dans la recherche, en comparaison internationale.

Enfoui à 2 kilomètres de profondeur au Canada, un laboratoire sonde les mystères de cette substance insaisissable, qui représenterait pourtant 85 % de la masse totale de l’Univers.

La guerre en Ukraine et les sanctions internationales bouleversent le monde académique russe. Certains scientifiques ont choisi l'exil, les autres adoptent le système D.

La France était à la pointe, elle est aujourd'hui à la traîne. Depuis des années, le monde scientifique alerte sur le sous-financement de la recherche en milieu polaire. Beaucoup espèrent des réponses du gouvernement lors du One Planet Polar Summit, premier sommet international consacré aux glaciers et aux pôles, prévu à Paris du 8 au 10 novembre 2023.