Georges Bush l'a promis : la Nasa renverra des hommes sur la Lune. Un pari aussi audacieux... que perdu d'avance. Démonstration.

Le 20 juillet dernier, le monde entier fêtait le quarantième anniversaire des premiers pas de l'homme sur la Lune. L'initiative du président Kennedy dans cette aventure a été centrale. Mais, son intérêt pour l'espace est apparu tardivement.

La Nasa poursuit son projet de vol habité pour 2020, annoncé en 2004. Mais sans innovations ni véritable budget, alors que Chinois et Russes sont sur les rangs.

Quarante ans après Apollo 11, les Etats-Unis décideront fin août 2009 s'ils envoient à nouveau des hommes fouler le sol lunaire

Le président américain a fixé des orientations à la Nasa en renonçant au programme Constellation, trop coûteux, pour développer en priorité un système de transport fiable.

Avec le dernier vol d'Atlantis, prévu en juin 2011, c'est une page de l'histoire spatiale américaine qui se tourne. Trop chère, trop dangereuse, la petite merveille de la Nasa n'aura jamais atteint ses objectifs. Retour sur une saga de quarante ans.

Depuis la catastrophe de Columbia, l'agence spatiale américaine est en crise. Un rapport sur "la politique spatiale nationale" devrait être rendu public à la mi-décembre par le président américain George Bush, examinant l'avenir des vols habités.

Le président américain a annoncé un retour sur la lune, qui servira de tremplin pour des vols vers Mars. Une décision qui scelle le sort de la navette et de la station spatiale ISS.

Avarie au décollage, réparation dans l'espace, atterrissage sous haute tension : les avatars de Discovery ont hypothéqué l'avenir de la navette.

A partir de 2018, des astronautes poseront à nouveau le pied sur la Lune. Ils devraient y séjourner une semaine pour des missions que la Nasa veut répéter au moins deux fois par an.